[Koontz, Dean] Midnight

[Pistou 117]

•  Broché: 466 pages
•  Editeur : Albin Michel (7 mai 1991)
•  Langue : Français
•  ISBN-10: 2226052569
•  ISBN-13: 978-2226052568





4ème de couverture

Sinistres nuits que celles de la Côte ! En Californie, Moonlight Cove sombre soudain dans le cauchemar. Cris rauques, haletants, sauvages... Ombres furtives plus rapides que des félins. Dans cette petite communauté jusqu'alors paisible, des gens sont mis en pièces par des espèces inconnues... Loups-garous, vampires ou créatures déchues ? Mystère ! Envoyé secret du FBI, Sam Booker découvre l'indicible horreur... Chrissie Foster, elle, sait qu'il s'agit de " convertis ". Elle a assisté à la métamorphose de ses parents. Quant à Tessa, venue enquêter sur le suicide de sa soeur, elle est à son tour confrontée à cette bande de charognards. Des " régressifs " ! Pur produit d'un cerveau dérangé. Sam Booker en a la certitude lorsqu'il apprend l'existence du projet Faucon-Lune...

« Le roman fantastique est réussi lorsque la situation la plus étrange devient au fil des pages de plus en plus crédible. Lorsque les prudences de la raison et les barrages du bon sens volent en éclats… Midnight possède à un haut degré cette vertu explosive »
Jean David – VSD



Mon avis :

Je  partage l’avis de Jean David. « Midnight » est un roman  fantastique réussi. Le thème est éculé, il a servi et resservi aussi bien au cinéma qu’en littérature. L’action ayant lieu en 1989, les technologies évoquées sont dépassées depuis longtemps. Le dénouement est largement prévisible. Malgré cela, l’auteur a mis en place avec  grand talent un suspense que m’a tenue en haleine. Chapeau.

J’ai frôlé le coup de cœur. Malheureusement, l’intrigue part un peu  dans tous les sens et quelques passages sont un peu longs. Quel est l’intérêt de savoir que les volets du commissariat sont verts ? Ceci dit, la précision des détails joue, d’un autre côté, un grand rôle dans la réussite de ce roman : l’auteur décrit très bien le ressenti des héros, bien sûr, mais également celui des méchants. C’est un plus, et c’est plutôt rare au rayon fantastique d’après l’expérience que j’en ai.

Dean Koontz est en général une valeur sûre, la lecture de ses romans est toujours un bon divertissement. Ici, nous avons un très bon divertissement que je recommande vivement.

NB : je présente l'édition Albin Michel bien qu'ayant lu la version "France Loisirs", je ne sais pas si c'est mal ? D'abord parce que la première de couverture d'Albin Michel est plus jolie (celle de France Loisirs est franchement laide), mais assurément parce que le texte que j'ai lu est truffé de fautes de conjugaison, une horreur. Choisissez plutôt Albin Michel si vous souhaitez lire "Midnight"