[Legras, Jérôme] La conjuration de Göttingen

[lalyre]

[Legras, Jérôme]
    La conjuration de Göttingen  
L’Archipel 30 août 2016
ISBN 978 2 8098 2025 6      
498 pages  
 
Quatrième de couverture

Juin 1954. On retrouve le corps sans vie du bibliothécaire adjoint de l’université Princeton, William Wein. Avant de mourir, avec son sang, il parvient à tracer sur une stèle la lettre epsilon.
Le chef adjoint de la police locale, Michael Rumford, est chargé de l’enquête. Mais celui-ci, épaulé par l’inspecteur Bill Barlowe, va découvrir peu à peu que ce meurtre n’a rien d’un crime de routine…
En se rapprochant de physiciens allemands ayant fui le nazisme, les deux enquêteurs se trouvent mêlés à d’anciens complices de la Wehrmacht comme à de fervents tenants du maccarthysme.
Albert Einstein a-t-il plagié un article d’Henri Poincaré sur la découverte de la relativité ? Edgar Hoover, le patron du FBI, cherche à faire chanter le physicien pour s’assurer qu’il cessera de s’opposer publiquement à la bombe H..


Mon avis

Et c’est bien vrai que ce meurtre n’a rien d’une routine, cependant en débutant   l’enquête,  Michaël Rumford accompagné par Bill Barlowe, un inspecteur du FBI  s’aperçoit avec inquiétude qu’il se retrouve au centre d’un conflit  entre scientifiques, d’espionnages industriels et de soupçons de relations communistes, cela sur fond de guerre froide. Dans ce roman il y est aussi question de la Société de Thulé qui fut fondée en 1918 par Rodolph von Sebottendorf traitant principalement d’occultisme, d’alchimie et de mysticisme islamique, je crois avoir compris que c’est à partir de cette société qu’est né le nazisme. Ce roman je l’ai ressenti comme un thriller pace qu’il y a plusieurs meurtres, la cause en étant la recherche d’une lettre qui semblerait intéressante, ce qui crée du suspense.  Mais aussi des faits et personnages faisant partie de la Grande Histoire, dont  Schlieffen, Hitler, et d’autres (qui ne font que passer dans le roman), il a aussi l’arme nucléaire, le nazisme etc…Bien que ce soit un roman ou il faut s’accrocher, j’y ai trouvé des personnages attachants et crédibles, un roman que j’ai aimé, bien écrit par Jérôme Legras, passionné de physique et d’intrigues. 4,5/5