[London, Jack] Le Mexique puni - Le droit à la vie - Le festival de tir de San Francisco

[Invité]

Genre : Roman autobiographique
Editions : Récits tirés du volume Romans et récits autobiographiques aux éditions Robert Laffont (Collection Bouquins)
ISBN : 22121113985
148 pages

Quatrième de couverture :

Le Mexique puni regroupe les articles de Jack London sur la guerre civile mexicaine de 1914, en tant que correspondant du Collier’s. Jack London y retrace à la fois les grandes lignes du conflit et du traitement réservé par les combattants Mexicains aux «gringos» américains. Le droit à la vie est une nouvelle dont le thème est précisément l’aventure, rocambolesque mais inspirée de la réalité, d’un groupe d’Américains piégés au coeur des combats.
Le troisième - reportage sur la «Schützenfest» organisée en 1901 à San Francisco par les tireurs américains d’origine allemande - n’a guère de rapport avec les deux premiers. Je ne l’accole à cette critique que parce qu’il est extrêmement court - quelques dizaines de pages - et ne peut pas être rattaché à une autre nouvelle de ce recueil. De plus, dans certaines éditions, les trois récits ont effectivement été publiés conjointement. 

Mon avis :

Concernant les deux premiers récits, je les ai trouvé pour le moins déconcertants. Ils sont en tout cas révélateurs d’un état d’esprit qui avait - et a parfois encore - cours aux Etats-Unis. En effet, bien que socialiste militant, auteur engagé et révolté, Jack London y prône une doctrine protectionniste qui ne détonnerait pas dans un congrès de conservateurs purs et durs : les américains, race noble et fondatrice d’une démocratie éclairée, ont pour devoir sacré de protéger les peuples moins avancés - en l’occurrence les Mexicains - de leurs propres tyrans, par la force si nécessaire. Evidemment, le fait que le Mexique ait été, à l’époque, la principale réserve de nombreuses et sur-puissantes compagnies pétrolières américaines, n’entrait évidemment pas en ligne de compte...

Dérangeant mais édifiant quant aux convictions de l’époque.

Le troisième récit n’a, à mon sens pas d’intérêt majeur, sinon de décrire de façon très vivante ce rassemblement de tireurs sportifs.

Pas une lecture indispensable, instructive néanmoins, et au style toujours aussi irréprochable. 

Ma note : 6/10

[marie do]

J'ai lu pas mal de Jack London, mais celui là je ne connais pas, il s'agit donc de 3 nouvelles ?
Merci Saphyr !

[Invité]

Oui, trois nouvelles.
Je pense qu'elles n'ont été que très peu éditées. La deuxième, notamment, avait été gardée dans ses tiroirs par Jack London, qui n'avait apparemment pas estimé qu'elle valaient la peine d'être publiée. 
Et puis Jack London a écrit tout plein de romans et de nouvelles, facile de passer à côté de certains .

[marie do]

Merci de la précision, c'est vrai qu'il y en a tant ... et parfois de pas bien épais !

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