[London, Jack] Le loup des mers

[lalyre]

[ LONDON, Jack ]
Le loup des mers
Phébus/libretto 2002

379 pages



Présentation de l'éditeur

Fasciné à l'époque par les idées de Nietzsche-qu'il cherchera à réfuter plus tard sans pouvoir vraiment s'en détacher-, le combat des hommes qu'il évoque, affrontés à un océan aveugle et sourd, c'est d'abord celui de l'Idée contre ce qu'il est convenu d'appeler le Réel. La tempête, les mutineries réprimées, la chasse aux phoques sont bien là, certes, et violemment là même. Mais comme autant d'hameçons lancés au lecteur sédentaire en attente d'un autre espace où l'esprit puisse s'ébattre dans un monde à sa mesure.

Mon commentaire
En plein océan, le capitaine loup Larsen repêche Hump, un célèbre critique littéraire, victime du naufrage d'un bateau,près de la baie de San Francisco. Hump demande au capitaine de le débarquer à sa destination prévue mais celui-ci refuse. c'est à partir de ce moment que Hump va connaître la dure discipline qui sévit sur le bateau, effectivement il est immédiatement considéré comme simple matelot par le monstrueux Loup qui va très vite montrer sa brutalité et sa façon de traiter ses matelots comme des esclaves, n'hésitant jamais à se servir de sa force contre eux car il est vrai que cet homme est bâti comme un géant. La violence et la terreur qu'il inspire ne sont que pour lui, une façon de vaincre et dompter les autres. Cet homme déteste les gens qui ont vécu aisément, ce qui est le cas de Hump, qu'il veut transformer en l'obligeant à se servir de ses mains et apprendre à gagner sa nourriture par son travail et par sa férocité, il va pousser Hump à se ranger souvent du côté des matelots . Mais rira bien qui rira le dernier car lorsque Maud, une jeune femme naufragée va être recueillie à bord beaucoup d'évènements vont faire suite et Loup qui ne vit que pour asservir autrui et qui n'avait qu'une devise " La raison du plus fort " connaîtra le revers du destin. Un roman psychologique et d'aventures opposant deux personnalités et donnant des visions diffèrentes de la vie et c'est bien ce qui m'a passionnée. 5/5

[Invité]

pour ta critique.

J'ai ce livre quelque part chez moi, ta critique me donne envie de le lire

[Sharon]

Merci pour ta critique.
Ce livre était considéré (dans les anciens programmes de français) comme un ouvrage de littérature jeunesse, au même titre que L'île au trésor de Stevenson. A moins qu'il existe une édition abrégée pour les adolescents, j'avoue que je ne le considère pas ainsi.

[Véronique M.]

Magnifique découverte grâce à un ami (de 70 ans) qui m'avait indiqué que ce texte avait été fondateur pour lui. Je n'ai pas décidé, à son instar, de faire de la navigation un des éléments majeurs de ma vie mais j'ai beaucoup apprécié de suivre la lente transformation de Humphrey.
Un petit bémol quant à la fin que je trouve trop romanesque mais ce n'est que mon avis.

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