[Bradley, Alan] Une Enquête de Flavia de Luce - Tome 2: La mort n'est pas un jeu d'enfant

[ingrid59]

Alan BRADLEY, La Mort n'est pas un Jeu d'Enfant, Une Enquête de Flavia de Luce, tome 2.
374 pages.
Editeur : Le Masque (14 septembre 2011).
Collection : MsK
ISBN-10: 2702436269
ISBN-13: 978-2702436264

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Flavia de Luce, détective en herbe impertinente, malicieuse et intrépide, se lance dans une nouvelle enquête ! Rupert Porson, un marionnettiste de passage à Bishop's Lacey, est assassiné en pleine représentation. Qui a pu commettre un tel acte - et pourquoi ? Flavia est suffisamment intriguée pour tenter d'éclaircir le mystère, mais elle devra prendre garde à ne pas s'approcher trop près de celui qui tire secrètement les ficelles de cette danse macabre...

MON AVIS :

J'appréhendais un peu mes retrouvailles avec Flavia de Luce. Il faut dire que dans le premier tome, cette gamine impertinente à la langue trop bien pendue avait fini par me taper sur le système ! Aussi, je craignais que la lecture de ce deuxième opus ne fût davantage une corvée qu'un plaisir...

J'avais toutefois envie de redonner sa chance à Alan Bradley et j'ai été bien inspirée ! Car cette fois, les pérégrinations de la jeune anglaise à bicyclette m'ont plu ! Aussi surprenant que cela puisse paraître, j'ai été tout à fait réceptive à l'humour cynique et aux allusions morbides de cette Miss Marple en culottes courtes ! J'ai apprécié sa personnalité étonnante, son intelligence hors norme et son goût prononcé pour les détails macabres. Son sens unique de la répartie donne lieu à des répliques cinglantes et ses efforts pour se venger des petites mesquineries de ses deux pestes de soeurs donnent un tour hilarant à cette enquête policière d'un autre genre !

Bref, tout ce que je reprochais à Alan Bradley a été corrigé. Enfin je referme mon livre avec la satisfaction d'avoir lu une histoire policière originale et pleinement maîtrisée ! Ce deuxième tome est indéniablement meilleur que le premier !

Toutefois, et ce sont là les seules réserves que j'aurai à émettre, la mise en place de l'intrigue m'a semblé bien longue et laborieuse ! J'aurais préféré qu'Alan Bradley se hâte d'amener le meurtre du marionnettiste au lieu de noyer le lecteur dans un délayage sans intérêt... Il faudra attendre la moitié du roman pour qu'enfin Rupert Porson passe de vie à trépas ! Mais une fois lancée heureusement, l'enquête ne souffre d'aucun temps mort ! L'intrépide Flavia dirige les opérations avec une maîtrise et un flair épatants ! Même la police est bluffée !

Une série qui garde une belle fraîcheur juvénile. Je suis curieuse de voir ce qui m'attend au tome suivant !

[Invité]

Retrouver Flavia dans ce second volet était un vrai plaisir. Je suis tout de suite entrée dans l’histoire, un peu plus faite au style pointu et détaillé d’Alan Bladley,

Contrairement à Les Etranges talents de Flavia de Luce, il se passe un bon moment avant que l’on découvre un cadavre. L’auteur nous laisse prendre doucement nos marques avec la famille de Luce et son infatigable Flavia. La Mort n'est pas un jeu d'enfant s’ouvre en plein milieu de ses funérailles. Fidèle à elle-même, toujours fantaisiste et débordante d’imagination, Flavia est en train de vivre le scénario de son enterrement (plus vrai que nature) lorsqu’elle entend des sanglots d’une femme quelques tombes plus loin. Elle fait ainsi la connaissance de Nialla, l’assistante du célèbre Rupert Porson, célébrité de la télévision et créateur d’un spectacle de marionnettes réputé. De passage à Bishop’s Lacy, le couple décide de profiter de la panne de leur véhicule pour se produire. La petite bourgade profite du spectacle, tout ce passe à merveille jusqu’à ce que Rupert trouve la mort brutalement durant leur seconde représentation. Qui peut avoir fait une chose pareille ? Son assistante, obligée de subir sa mauvaise humeur (et pire encore) ? Une ancienne maitresse ? Dieter, l’ancien prisonnier de guerre allemand ? Meg La Folle ? Mutt Willmott, le producteur contrarié ?...

La mise en place de l’histoire jusqu’à la découverte du corps est bien faite. Loin d’être redondante, elle permet de remettre en mémoires les personnages principaux (Flavia, ses sœurs Daffy et Fély, son père, l’homme à tout faire Dogger) et de faire (ou refaire) connaissance avec des secondaires (tante Felicité, Gordon et Grace Ingleby, Dieter…). Une fois dans le vif du sujet, l’enquête donne l’occasion de remuer de lourds secrets qui donnent un bon scénario. Les suspects se succèdent sans que l’on sache le fin mot avant la fin de l’histoire.

[Step]

Merci Ingrid et Stéphanie, je le note...on verra bien....

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