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[Malaparte, Curzio] Le compagnon de voyage

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Message par Invité Sam 24 Avr 2010 - 12:20

Mon avis :

Ce livre a été lu dans le cadre d'une lecture commune sur le forum Partage Lecture. Je remercie le forum ainsi que les éditions Quai Voltaire/ La Table ronde pour cette magnifique découverte, car sans cette opportunité, je pense que je ne me serai pas arrêtée devant ce livre.

Ce livre est très court, une petite centaine de pages, ce qui ne l'empêche pas d'être touchant et percutant. J'ai été séduite par l'écriture de Curzio Malaparte, auteur que je ne connaissais pas. Son style est agréable et plein de poésie. Je me suis tout de suite attachée à Calusia, homme de parole, qui traverse son pays dévasté, bravant les dangers et mettant de côté son propre sort, car il a promis à son lieutenant de ramener son corps auprès de sa mère. Au cours de son périple, Calusia fait de nombreuses rencontres, heureuses ou mauvaises, et j'ai suivi ce voyage comme si j'y étais.

J'ai découvert une part de l'histoire que j'ignorais totalement et qui est admirablement décrite par Curzio Malaparte. On découvre le malheur, la pauvreté, les soldats qui ne savent plus ce qu'ils doivent faire, les orphelins qui errent dans les rues désertes, les voleurs qui s'emparent des dernières richesses et des restes de nourritures, laissant les villageois mourir de faim. C'est révoltant et consternant. On assiste impuissants au malheur sous toutes ses formes, et pourtant Curzio Malaparte arrive à mettre de l'espoir et de la poésie dans son récit. Calusia incarne la loyauté, la bonté, l'humanité. C'est un personnage profondément humain et incroyablement attachant. J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre et je vous le conseille fortement !

Encore merci au forum Partage Lecture et à la maison d'édition.

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Message par Invité Sam 24 Avr 2010 - 20:13

Auteur : Curzio Malaparte
Titre: Le compagnon de voyage.
Nombre de pages : 107

Dos de couverture :

Fable publique, baroque et pleine d'humanité. Le compagnon de voyage a pour cadre l'Italie de 1943. Après le renversement de Mussolini et le chaos que provoque la signature de l'armistice, les hommes de troupe, désormais sans ordres et sans chefs, décident de rentrer chez eux.

Ma critique :

Le compagnon de voyage est un roman rempli de nuances surtout au niveau de la description et du style.
L'auteur relate la cavale d'un soldat, après la défaite mussolinienne et l'arrivée des alliés.
L'atmosphère du roman est empreint d'horreur, de légèreté et d'humour en même temps. Ce mélange donne au roman toute sa densité.
En effet, au début, Malaparte nous décrit la débacle des troupes face aux alliés avec beaucoup d'émotions et de gravité. Le tout mélangé à une atmosphère surréaliste. On a l'impression que dans le combat les objets perdent leur consistance.
De la "dure réalité", on passe à une atmosphère onirique, voire fantastique :

Mais le combat ne montre rien de sa dure réalité : hommes et choses sont estompés par la brûme argentée de l'aube marine[...]Le combat se déroule dans ce flou allusif, presque onirique, d'une bataille de tableaux anglais ou hollandais : les hommes sont des ombres, les objets des ombres d'objets, un cheval emballé traverse la scène comme une "apparition, pas comme un animal vivant.[...](p24)

Ce jeu des contrastes pourrait retirer de l'atrocité à la débâcle mais il n'en est rien. Le lecteur est enclin à imaginer toute l'horreur de la scène avec plus de profondeur.
D'ailleurs l'auteur a empreint le récit des aventures du protagoniste, d'humour et de comique, apparaissant comme rocambolesques :

[...]Ne retrouvant pas leurs vêtements, ils s'arrangent comme ils peuvent avec des feuillages[...](p47)

On perçoit donc un contraste entre la misère de la guerre et sa description. En effet, celle-ci apparaît comme farcesque. L'auteur se sert de l'humour pour décrire une situation tragique.

J'ai beaucoup aimé ce roman qui est, à mon sens original à travers justement ses contrastes. En plus, le style est simple et agréable. Il fait travailler notre imagination. Il nous montre aussi que l'on peut décrire un évènement "tragique" autrement que par la tristesse, sans rien enlever à la densité du récit.

Voilà ce que j'ai ressenti à la lecture de ce roman. Merci thot pour cette belle découverte.

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Message par Invité Mer 28 Avr 2010 - 17:25

Un tout petit roman qui nous plonge dans une page peu glorieuse de l'histoire italienne. On sent l'atmosphère lourde de ce lendemain de capitulation italienne de 1943, on fait connaissance du peuple du sud de l'Italie, pauvre et sans repères, s'étant réfugié devant l'armée alliée qui avançait, puis retournant pour retrouver ses villages détruits.
Dans ce monde du désespoir, d'autres italiens, peu scrupuleux, essayent de tirer profit du malheur des autres. Ils incarnent la vision de l'auteur sur les maux internes de son pays. Ils sont d'ailleurs plus vicieux que les Américains fraîchement débarqués.
Au milieu de tout ça, le héros, homme simple mais courageux et généreux, se fraye un chemin de la Calabre vers sa région du Nord en passant par Naples, qu'il imagine noble, et qu'il découvre peuplée des mêmes gens pauvres et des mêmes vicieux qui profitent d'eux.

Le style d'écriture et très (trop?) simple et sommaire, comme quelqu'un disait ci-dessus, le livre semble plutôt à une ébauche de roman, c'est peut-être pour cela d'ailleurs qu'il n'a été publié que 50 ans après la mort de l'auteur.

La postface et les photos sont intéressantes pour mieux comprendre l'auteur et son oeuvre.

Je remercie la maison d'édition et Partage lecture pour m'avoir fait découvrir cet ouvrage.

Alanys

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Message par Invité Jeu 29 Avr 2010 - 23:07

Mon avis

Voilà un livre que je n'aurai probablement jamais lu sans cette excellente idée de partenariat/lecture commune proposée par le forum Partage Lecture et les éditions de la Table Ronde, que je remercie.
Le cadre est celui de l'Italie de 1943

Petit rappel historique (Wikipédia) :Le 10 juillet 1943, les Alliés débarquent en Sicile puis pénètrent dans le sud de l'Italie; Mussolini est renversé puis emprisonné, sur ordre du roi. Le dictateur est délivré par un commando allemand (12 septembre). Alors que ceux-ci se transforment d'alliés en occupants, Il Duce installe sous l'ordre d'Hitler une République sociale italienne (appelée aussi République de Salò) dans le nord du pays. Le maréchal Pietro Badoglio signe la capitulation le (8 septembre 1943) tandis que l'Italie du sud poursuit la guerre du côté des Alliés. S'engage une guerre civile avec l'Italie du nord (fasciste) de Mussolini soutenue par les allemands. L'Italie devient alors un vaste champ de bataille où s'affrontent plusieurs armées étrangères.

Calusia est un chasseur alpin bergamesque, enrôlé dans un petit détachement de soldats à l'extrême pointe Sud du pays. Lors du débarquement, son lieutenant est grièvement blessé, et juste avant de mourir , demande à Calusia de ramener son corps à sa mère , à Naples. Calusia lui en fait la promesse; il enferme le corps du lieutenant dans une caisse en bois et à l'aide d'un âne abandonné, qu'il appelle Roméo, entame son voyage

C'est le périple de Calusia et de son "compagnon de voyage" de la Calabre jusqu'à Naples que va nous raconter ici Curzio Malaparte.
Sur son trajet, Calusia va faire de nombreuses rencontres et certaines d'entre elles vont faire un bout de route avec lui. Ce sont majoritairement des femmes (qui sont omniprésentes dans ce livre). La petite Concetta, jeune fille s'étant échappée de l'orphelinat. Elle voudrait que Calusia l'aime comme une femme,mais lui l'aime comme une soeur. Puis la belle et robuste Maragiulia, dont les charmes ne laissent pas insensibles Calusia....


Ce roman est avant tout une fable tragi-comique, qui dresse un portrait d'un pays en plein chaos, aux mains de voleurs de pillards, et où l'on croise de colonnes de réfugiés et d'enfants orphelins.
"Lui aussi se remet en chemin; des groupes de réfugiés, pour la plupart des femmes et des enfants, le rejoignent le dépassent et à son tour il rejoint et dépasse des hordes taciturnes qui errent , poussées par la faim et l'angoisse, à la recherched d'un toit, d'un travail, d'une espérance. "

j'ai beaucoup aimé le style employé dans ce récit, très simple et imagé.

J'ai trouvé le personnage de Calusia particulièrement attachant: une sorte de enfant au grand coeur dans un corps robuste de chasseur alpin.Ce personnage m'a ému.

"Plus que par la colère ou le chagrin, il semble ravagé par un sentiment plus profond, nouveau : comme si, à cet instant, pour la première fois, il voyait l’inutilité du sacrifice de ses compagnons, l’inutilité du sang versé dans ces années terribles, des larmes, de la faim, de la misère, de la peur, de toutes les humiliations de la défaite.
Oui, pour la première fois depuis l'effondrement , la reddition, l'invasion étrangère, ce soldat qui s'est battu jusqu'à la fin, qui n'a pas renié son devoir, qui n'a pas trahi, cet homme qui ne s'est pas abandonné au désespoir, n'a pas plié devant l'adversité, les infortunes de son peuple, pour la première fois, ce militaire simple , honnête, bon, loyal, courageux et fidèle se sent vaincu , humilié.
Comme si à cet instant, on le désarmait, on lui enlevait son fusil, on lui arrachait la plume noire, les étoiles, les flammes vertes, on le jetait dans le flot des vaincus, des lâches , des déserteurs.
Tout a été inutile, tout est inutile.
Calusia court sur la place, hurlant " Lâches", renverse les étals, bouscule les gens, se fraie un chemin de ses poings. Son visage couvert de larmes est terrible, autant que sa douleur, sa désillusion, son désespoir sont purs et innocents.


En résumé, une très belle découverte .
Note : 17/20

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Message par audreyzaz Jeu 29 Avr 2010 - 23:27

Vu vos avis enthousiastes, je vais essayer de me le procurer à l'occasion Smile
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Message par Mounain Ven 30 Avr 2010 - 15:25

Avant tout, je remercie Thot pour m'avoir donné l'occasion de découvrir cet auteur que je ne connaissais absolument pas.

Lorsque j'ai reçu "le compagnon de voyage", j'ai immédiatement été séduite par l'aspect de ce livre. Très joli, cela incite encore plus à la lecture.

Le style est agréable, authentique, à l'image du naif Calusia. Ce personnages est présenté, malgré son honnêté (il n'hésite pas à secourir les plus faibles) comme étant tout simplement humain. Il rougit comme un enfant face à Mariaguilia, se sauve lorsqu'il remet le corps de son lieutenant à sa famille, s'enfuit également à la vue de "l'arrestation" de Concetta, jeune fille qu'il avait prise sous son aile. Cette réaction m'a déçue et j'attendais, jusqu'a la fin du roman, qu'il revienne la délivrer. Mais non. C'est bien dommage, cette jeune fille apporte fraicheur et espoir dans l'histoire et j'aurais souhaité la voir rester aux côté de Calusia. D'ailleurs,il lui a dit qu'il la protégerai, qu'elle n'avait rien craindre auprés de lui, et finalement...Seul petit bémol. Razz

J'ai aimé découvrir ce pays que je ne connais pas très bien, observer la détresse de la population vaincue. Comme l'a dit quelqu'un plus haut, il n'y a plus ici d'alliés et d'ennemis, juste des gens qui n'ont pas souhaité cette guerre, qui veulent simplement vivre... Ce qui est frappant, c'est que ce sont des italiens qui sont présentés comme les ennemis: les voleurs, les mères maquerelles, les profiteurs en tout genre. Curzio malaparte insiste sur le fait que ce sont eux les vrais coupables de la misère du peuple.

J'ai voté "beaucoup apprécié". =)
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Message par Invité Sam 1 Mai 2010 - 10:01

Avant de poster mon avis, je voudrais remercier de tout coeur Partage-Lecture, Thot notre administratrice et les Editions Quai Voltaire pour m'avoir permis de participer à ce partenariat.

Comme beaucoup d'entre nous, j'ai lu ce petit roman très rapidement, autant dire que je n'ai même pas fait de pause dans ma lecture. Une fois commencé, il fallait que je sache ce qui allait arriver à ce soldat et à son lieutenant, quel allaient être les péripéties de ce voyage.

J'avoue quand même avoir été surprise, car je ne m'imaginais pas ce que j'ai lu. Je ne sais pas pourquoi, mais je me figurais très mal le contexte de l'Italie de 1943, et j'avais une image totalement fausse de ce qui s'y passait (je vous rassure, j'ai bien suivi mes cours d'histoire ! ). Peut-être est-ce aussi dû au fait que nous suivons un simple soldat, dans une traversée originale de l'Italie en déroute. Ce point m'a donc particulièrement plus, puisque j'ai fait une/des découverte/s qui m'intéresse/nt beaucoup !

De plus, les choses sont décrites simplement, voir même crûment, sans fioritures, telles que le soldat les voit, les vit. Cela donne une certaine force à ce 'témoignage', un accent de vérité.

Grâce à cette lecture, j'ai maintenant très envie de découvrir d'autres oeuvres de cet auteur, car comme je l'ai vu pour beaucoup d'autres membres, je suis un peu restée sur ma faim quand j'ai terminé le livre. Je suis très curieuse de faire plus ample connaissance avec les autres livres de Malaparte, et, sur ce point, Le compagnon de voyage est encore dans la zone du 'très apprécié'.

Je trouve que c'est vraiment un livre à découvrir, et sans doute une bonne entrée en matière pour découvrir cet auteur.

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Message par Invité Sam 1 Mai 2010 - 14:14

Un grand merci à Partage lecture et à l'éditeur La Table ronde pour m'avoir permis de découvrir ce charmant petit livre.

Je ne connaissais pratiquement rien de l'Italie en 1943, et ce roman m'en a donné un aperçu clair et vraiment intéressant. On y découvre un mode de vie "noir", difficile et dérangeant d'une période de l'Histoire que je trouve insupportable.
J'ai trouvé ce roman très touchant et poignant, je me suis vraiment attachée aux personnages qui sont tous différents les uns les autres mais dont chacun tient un rôle bien particulier dans l'histoire.
Je n'ai eu aucun mal à visualiser l'histoire, les descriptions sont courtes mais précises. Comme l'ont dit certains, je le verrais bien adapté en film Smile
J'ai trouvé la fin très touchante, elle est très bien écrite et il faut dire que j'ai eu un gros pincement au coeur.

Le style de l'auteur est très léger et poétique, un vrai régal à lire ! C'est un livre qui se lit d'une traite, en quelques petites heures seulement.
Un livre court mais poignant.

Un seul regret : un petit sentiment de "pas assez", quelques pages supplémentaires m'auraient bien fait plaisir Smile

Je remercie à nouveau Partage Lecture et La Table ronde, sans vous je n'aurais jamais découvert ce livre que j'ai beaucoup apprécié !

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Message par Thot Sam 1 Mai 2010 - 18:39

Quelle belle découverte que ce livre !
Le style est simple, léger et humble comme le héros.
Impossible de lâcher le livre avant d'en avoir terminé la lecture. Je l'ai lu en quelques heures avec énormément de plaisir et j'en garde un souvenir agréable.
C'est différent de ce que je lis d'habitude et je ne pense pas que je l'aurais lu sans le partenariat avec les éditions de la Table Ronde.
Je connaissais l'auteur de nom mais n'avais jamais lu aucun de ses livres.

En découvrant la façon d'être de Calusia, je n'ai pas pu m'empêcher de me demander combien d'hommes lui ressemblent actuellement ? Est-ce juste une impression ou le sens de l'honneur, du sacrifice et la droiture font effectivement de plus en plus défaut à nos semblables ?
Il a tenu sa promesse de ramener la dépouille de son supérieur à sa mère et s'est refusé de profiter de l'innocence et du jeune âge de la demoiselle rencontrée au début du livre malgré que celle-ci semblait avoir des sentiments pour lui et malgré la tentation de la chair dans la maison abandonnée.
Sans oublier la pudeur dont il fait preuve face à celle qui répond à son « idéal de femme ».

Le principal sujet de « Le compagnon de voyage » reste à mon sens la guerre et ses conséquences sur le peuple italien. En filigrane, quelques réflexions sur la politique notamment quand ils s'agit de savoir qui sont les « vrais voleurs ».
Le parcours de l'auteur me semble très utile à lire pour mieux le comprendre lui et ses écrits.
L'ambiance dans la demeure de la mère du supérieur de Calusia est à méditer et la façon dont il leur a présenté la dépouille est limite sadique, ne correspondant a priori pas de l'idée que l'on se fait de lui tout au long du livre. J'ai longtemps réfléchi là-dessus. Qu'en pensez-vous ?


Contrairement à d'autres lecteurs, je trouve que ces quelques pages sont suffisantes. C'est comme un album photo avec quelques éléments sur cette époque là . A nous de continuer à réfléchir...

Grand merci aux éditions de la Table Ronde qui nous proposent toujours de belles lectures !

PS: Le livre est joliment fait et donne envie de lire !
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Message par Thot Sam 1 Mai 2010 - 18:46

L'avis de Alouette:


Il s'agit d'un bref roman qui dépeint le courage et la bravoure d'une armée de soldats.En effet,l'armistice vient d'être signée et c'est la débandade ,sauf pour une troupe soldats assignés à la défense d'un petit poste isolé aux fins fonds de la Calabre.Les anglais débarquent et le combat s'engage. Quelques soldats survivent,le lieutenant est tombé au combat lui aussi,et ses dernières paroles adressées à son ordonnance Calusia sont:"si je meurs ne me laisse pas ici,Calusia,ramène-moi chez moi,à Naples.Chez ma mère.Palazzo Pignatelli,Monte di Dio,Naples.Par respect,par amour pour son lieutenant,l'ordonnance va exécuter ses dernières volontés.Il va remonter jusqu'à Naples,traverser toute l'Italie en compagnie d'un âne et d'une jeune pensionnaire qu'il a prise sous son aile.
Le style est sobre et met en valeur,leur droiture,leur dévouement et le respect de l'autorité,jusqu'à la mort.Tenir jusqu'au bout,quoiqu'il en coûte.Ma note est de 5/5
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Message par Thot Sam 1 Mai 2010 - 18:47

L'avis de missgrenouille:

Ce livre ne m'inspirait pas tellement quand j'ai lu le résumé pour la lecture commune. Je ne connaissais pas du tout Curzio Malaparte. L'histoire de ce jeune soldat qui fait la promesse à son supérieur de ramener son corps à sa mère est très touchante. C’est une traversée de la Calabre, en Septembre 1943 , avec Calusia, son âne, Roméo et un cercueil. J'aime la rencontre avec Concetta, cette jeune enfant qui s'est enfuie de son orphelinat. J'aime l'histoire d'amour qui nait entre lui et Mariagiulia déjà enceinte de son défunt mari. Je suis un peu déçue de les quitter si rapidement et de ne pas connaitre la suite de leurs aventures (vont-ils s'aimer? vivre ensemble?.....).

ma note : 7/10

Merci encore a toi et à l'éditeur de m'avoir permis de lire ce livre.
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Message par Cassiopée Sam 1 Mai 2010 - 18:51

Bonsoir

Pour te répondre, Thot, sur la façon dont on ressent la remise de la dépouille par Calusia à la mère de son lieutenant, on peut se demander si l'auteur a choisi de nous montrer que, même un homme droit, ayant le sens du sacrifice etc... arrive à avoir des faiblesses ou si cette réaction est due à la déception de voir que la mère n'est pas comme il l'avait pensé. Ne se venge t il pas de ce lieutenant qui les aurait bernés en quelque sorte?

J'hésite entre les deux ....

Et je suis d'accord avec toi, un livre plus long aurait peut être été moins "percutant".
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Message par Thot Sam 1 Mai 2010 - 18:54

Justement, c'était la première fois que je ressentais "une réaction"
de Calusia qui nous a habitués à une certaine passivité.

Je me demande si ce voyage avec un cercueil n'est pas une métaphore de la guerre et de tous les sacrifices que le peuple doit faire pour des personnes qui ne le méritent peut-être pas ?
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Message par Cassiopée Sam 1 Mai 2010 - 18:59

Ta dernière remarque m'incite à écrire cette phrase qui m'a toujours hantée...

"Nous méritons toutes nos rencontres. Elles sont accordées à notre destinée et ont une signification qu'il nous appartient de découvrir." - François Mauriac

Quel(s) message(s) à travers les rencontres de Calusia, du lieutenant à ..... sa mère? ...comme si la boucle était bouclée et qu'entre les deux, il avait eu un aperçu d'un panel d'êtres humains, en temps de guerre.....
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Message par Thot Sam 1 Mai 2010 - 19:01

Très juste. Ce livre est peut-être court mais c'est un concentré de réflexions. Je pense que l'on pourra discuter plus amplement sur le chat. Si les membres sont motivés...
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Message par Invité Sam 1 Mai 2010 - 21:02

Le compagnon de voyage est un petit livre qui se lit facilement et rapidement avec une histoire bien touchante. On y découvre les horreurs de la guerre mais aussi les liens qui se tissent entre les soldats. J'ai aimé le personnage de Calusia pour sa loyauté envers son lieutenant. Il fera tout pour tenir la promesse qu'il a fait à cet homme de le ramener chez lui.

Je remercie Thot et les éditions de la table ronde pour m'avoir donné l'occasion de découvrir ce livre, car je dois bien avouer que sans ce partenariat je ne pense que je me serais sentie attirée par ce livre et pourtant j'ai vraiment apprécié de le lire.

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Message par Invité Dim 2 Mai 2010 - 12:36

Pour répondre à ta question Thot : je pense que l'auteur a décidé de faire de Calusia un homme comme un autre, il n'est pas dénué de certaines faiblesses comme la lâcheté. Il l'a déjà prouvé avec Concetta et je pense qu'il a eu peur d'affronter la douleur de la mère lorsqu'elle se rend compte que son fils ne rentrera pas, tout simplement. C'est assez pessimiste mais je pense que Malaparte tente de nous dire que même un homme droit, fidèle à ses opinions et à lui-même, digne et responsable n'est pas infaillible. Nous sommes tous humains, tout simplement, même Calusia!

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Message par Invité Dim 2 Mai 2010 - 17:45

Voici un petit livre très étonnant qui vaut vraiment le déplacement. A travers ce petit recueil c'est tout l'esprit d'un auteur qu'il nous est donné de découvrir. Tout au long de cette lecture j'ai ressenti une grande maîtrise, tant dans le fond que dans la forme. Dés les premières lignes on sent percer une sourde ironie grinçante. On ressent une certaine jubilation de la part de l'auteur à nous narrer cette fable. On le sent rire sous cape.
L'auteur se moque, c'est une évidence.
A commencer par son personnage principal dont il se joue avec malice et cynisme. Le brave Calusia à la naïveté ridicule qui lui vaut d'avoir comme compagnon de fortune un âne et un cadavre ! Les seuls trophées qu'il rapportera du front, les seuls témoins de la reconnaissance offerte par ses supérieurs et son pays pour son témoignage de fidélité envers son drapeau. Néanmoins c'est un homme courageux, à l'esprit simple et à la loyauté sans faille qui surmontera les pires difficultés pour tenir une promesse, une promesse faite à un mourant. Homme de valeurs, c'est un révolté aussi, un cœur pur, qui se bat pour des principes qu'il place au-dessus de tout, mais des principes reçus en héritage. Et c'est justement là le problème, c'est justement là où à travers cette fable l'auteur pose un regard d'une extrême noirceur et d'un cynisme ravageur et machiavélique.
En effet ce naïf, bourru, n'a aucun esprit critique. Il suit des préceptes issus de sa condition sociale, il respecte des valeurs morales basées sur des enseignements traditionnels et innés. Il est un exemple pour tous, il est un modèle, un modèle parfait de servitude et de dévouement... Il est un mouton ! Un mouton dont on se moque et dont on profite !
Son lieutenant pour lequel il se met en quatre pour en respecter les dernières volontés n'est qu'un bouffon qui profite de la naïveté de ses subordonnés pour s'inventer une noblesse. C'est un personnage de théâtre, une marionnette de la Comedia del Arte, une pancarte de carton. Il se moque des soldats qu'il a en commandement depuis le début, il se joue d'eux car ils lui permettent malgré eux de garder son costume jusqu'au baisser de rideau. Tout le monde sait pertinemment que la partie est perdue, les alliés étant sur le point de débarquer. Malgré la connaissance du fait que tous les autres postes du front ont été abandonnés, ce dernier oblige ses hommes a rester jusqu'au bout, à subir le combat et une défaite certaine qui signifie une mort assurée pour tous. En vertu de quoi ? Au nom de quelles valeurs ? Simplement pour lui permettre de tenir son rôle jusqu'au bout ! Là, dans les tranchées du front, ce lieutenant est quelqu'un... Mais là-bas à Naples, qui est-il ? La fin nous l'apprendra, il est moins que rien ! En guise de costume : une robe de chambre maculée et en haillon ! Un appartement où s'entasse la ribambelle de ses sœurs désœuvrées, intéressées et hystériques !
Le cheminement de Calusia à travers l'Italie est en quelque sorte une quête initiatique.
Au détour des chemins Calusia perd en naïveté et gagne en lucidité. Il fait l'apprentissage de la critique. Son esprit s'affûte et il apprend à juger et condamner, il prend position. Ce n'est plus un mouton !
En ce sens la scène finale est extrêmement révélatrice.
C'est un bras d'honneur qu'il fait. Il rejette, de façon consciente et revendiquée, l'intégralité des valeurs qui lui ont été inculquées à son insu et qu'il a reçues en héritage. Ce n'est pas là, me semble-t-il, l'acte de faiblesse d'un homme devant révéler à une mère aimante (et intéressée surtout !) une terrible nouvelle. Il me semble que c'est délibérément qu'il se joue de la mère et des sœurs de ce lieutenant dont le ridicule et la vanité vient de lui être révélés avec fulgurance.
Après cela Calusia et Mariagulia, sa compagne de route, s'enfuient comme des dératés à travers les rues de Naples. Et, ce n'est pas précisé, mais on les imagine nettement riant comme deux gamins devant la farce qu'il viennent de commettre.
Cette scène finale est magistrale et elle est extrêmement drôle !
C'est d'un cynisme sans nom, d'une grande insolence et c'est ce qui rend cet auteur et ce livre extrêmement intéressants.
Le cadavre enfermé dans cette vulgaire caisse, c'est l'Italie... L'Italie et ses institutions, l'hypocrisie de son discours de propagande durant ces périodes troubles, sa morale religieuse et ses traditions dépassées.

Rien qu'un vulgaire cadavre traîné au cul d'un âne par un niais sans conscience...

C'est d'une grande force, irrévérencieux et extrêmement drôle... J'ai adoré !

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Message par Thot Dim 2 Mai 2010 - 18:11

Ansault a écrit:Voici un petit livre très étonnant qui vaut vraiment le déplacement. A travers ce petit recueil c'est tout l'esprit d'un auteur qu'il nous est donné de découvrir. Dés les premières lignes on sent percer une sourde ironie grinçante. On ressent une certaine jubilation de la part de l'auteur à nous narrer cette fable. On le sent rire sous cape.
L'auteur se moque, c'est une évidence.

Voilà ! C'était mon impression et je n'osais pas l'affirmer. C'est pour cela que je dis qu'il est très important de lire le parcours de l'auteur pour mieux comprendre la portée de ce livre.


En ce sens la scène finale est extrêmement révélatrice.

C'est exactement mon sentiment.

Il me semble que c'est délibérément qu'il se joue de la mère et des sœurs de ce lieutenant dont le ridicule et la vanité vient de lui être révélés avec fulgurance.
Là je n'étais pas sûre. Il est clair qu'il s'agit presque de la première "réaction" de Calusia mais j'ai plus pensé à la déception.

Le cadavre enfermé dans cette vulgaire caisse, c'est l'Italie... L'Italie et ses institutions, l'hypocrisie de son discours de propagande durant ces périodes troubles, sa morale religieuse et ses traditions dépassées.

Rien qu'un vulgaire cadavre traîné au cul d'un âne par un niais sans conscience...

J'ai pensé que Calusia représentait en tout cas le peuple italien.


C'est d'une grande force, irrévérencieux et extrêmement drôle... J'ai adoré !
Tout à fait d'accord !
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Message par Nephtys Dim 2 Mai 2010 - 18:16

bon, j'hésitais avec cette lecture, mais en lisant vos avis, je n'ai plus aucun doute: Il FAUT que je lise cette oeuvre. Je vais essayer de me la procurer assez vite, je pense que ça va me plaire
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Message par Invité Dim 2 Mai 2010 - 18:26

Thot a écrit:
Il me semble que c'est délibérément qu'il se joue de la mère et des sœurs de ce lieutenant dont le ridicule et la vanité vient de lui être révélés avec fulgurance.
Là je n'étais pas sûre. Il est clair qu'il s'agit presque de la première "réaction" de Calusia mais j'ai plus pensé à la déception.

Oui, tu as raison, il y a de la déception, c'est évident... mais ça n'empêche pas le sadisme dont il use à la fin. Il poursuit son cheminement et entre délibérément en révolte, révolte qu'il affirme de la façon la plus violente qui soit.

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Message par Thot Dim 2 Mai 2010 - 18:38

J'ai d'ailleurs utilisé le terme "sadique" dans mon texte Very Happy
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Message par Sharon Dim 2 Mai 2010 - 18:40

Thot a écrit: L'ambiance dans la demeure de la mère du supérieur de Calusia est à méditer et la façon dont il leur a présenté la dépouille est limite sadique, ne correspondant a priori pas de l'idée que l'on se fait de lui tout au long du livre. J'ai longtemps réfléchi là-dessus. Qu'en pensez-vous ?

Sadique ? Peut-être un peu. J'aurai plutôt une formule lapidaire : "tout ça pour ça". Calusia a effectué tous ces efforts pour des gens (le lieutenant comme sa famille) qui ne le méritaient pas.
Puis, j'ai l'impression que la mère et les soeurs de Calusia n'imaginent même pas que le lieutenant ait pu mourir, comme si ce grade l'avait rendu invulnérable et Calusia, plutôt que de tout leur expliquer, les a mis brutalement devant le fait accompli.

En tout cas, j'espère vivement qu'il y aura un chat au sujet de cette lecture commune.
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Message par Thot Dim 2 Mai 2010 - 18:42

Moi, j'espère vivement qu'il y aura des membres intéressés par le chat.
Je peine vraiment à réunir les lecteurs et c'est dommage.
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Message par Sharon Dim 2 Mai 2010 - 18:50

Thot a écrit: Moi, j'espère vivement qu'il y aura des membres intéressés par le chat.
Je peine vraiment à réunir les lecteurs et c'est dommage.

Oui, c'est dommage, d'autant que ce court livre est particulièrement riche et, au vue des avis postés, la discussion promettrait d'être intéressante.
J'espère de tout cœur que tu parviendras à l'organiser, et que nous serons nombreux.
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