[Ovaldé, Véronique] Ce que je sais de Véra Candida

[Invité]

Ce que je sais de Véra Candida

Auteur : Véronique Ovaldé
Edition : L'olivier
Nombre de pages : 293 pages

Quatrième de couverture :

Quelque part en Amérique du Sud, dans l’île de Vatapuna ou à Lahomeria, trois femmes d’une même lignée semblent prédestinées à connaître le même sort : mettre au monde une petite fille et être forcée de taire à jamais le nom du père. Elles se nomment Rose, Violette et Vera Candida. Ce sont des femmes éprises de liberté mais enclines à la mélancolie, des femmes téméraires mais sujettes aux fatalités propres à leur sexe. Chacune à sa manière se bat pour faire honneur à ce qu’elles sont : des mères affranchies, bien décidées à se choisir ellesmêmes leur destin.

Mon appréciation :

J'ai pas grand chose à dire car je n'ai pas vraiment accroché et je n'en garderai pas un souvenir impérrisable. On suit le destin de 3 femmes sans mari et qui de mére en fille enfante dans la soliture et éléve leurs enfants sans hommes. Jusqu'au jour ou Vera Candida décide de conjurer de sort, le destin et quitte l'ile de Varapuna.
C'est un long monologue intérieur sans aucun dialogue. Un livre bien moyen pour moi.

Ma note : 7/10

[Pinky]

cela ne me parle pas non plus Lisalor, merci à toi

[Invité]

J'ai été déçu pourtant il avait de bonnes critiques au moment de la rentrée littéraire.

[Invité]

Sur une île imaginaire d'Amérique du Sud, trois femmes vont naître et connaître l'une après l'autre un destin similaire. L'une d'elles, pourtant, tentera de fuir cette malédiction en traçant son propre chemin. Quand la magie opère et vous emporte au delà des mots...

Ce conte moderne est de toute beauté.

[Thot]

Je compte le lire bientôt...

[yaki]

Je l'ai commencé ce WE, pour le moment je suis plutôt de l'avis de Lisalor mais comme il a eu de très bonnes critiques je vais essayer de le terminer, je reviendrai vous dire mon avis final

[Astazie]

J'ai aimé ce livre :
Rose, Violette, Vera Candida, Monica Rose, une lignée de femmes dans une île imaginaire, Vatapuna. Une lignée de femmes vouées à enfanter seules, enfanter des filles, ne jamais révéler l’identité du père et vivre en ne comptant que sur elles.
C’est aérien, un roman comme celui-ci. Aérien et lourd, parce que les vies de ces femmes ne sont ni douces ni faciles.Une histoire de femmes dont les destins semblent se répéter.Une fatalité que Vera Candida refuse,elle quitte l'ile à quinze ans ,enceinte..Elle apprendra à aimer ,d'abord sa fille ,puis un homme.
Une histoire de femmes devenues mères par hasard et qui découvrent une force insoupçonnable dans la maternité .
Une écriture agréable ,un rythme entraînant ,ces portraits de femmes ,haut en couleurs et l'exotisme du décor dans cette contrée imaginaire sont à la fois synonyme d'évasion et de réflexion emprunts de sentiments forts.

[Invité]

Ce que je sais de Vera Candida est l'histoire tragique et forte à la fois de quatre femmes issues d'une même lignée qui ont en commun de mettre au monde une fille et de l'élever seule sans pouvoir révéler le nom du père. L'histoire se déroule sur l'île de Vatapuna, une contrée imaginaire en Amérique du Sud. A l'annonce d'un cancer qui ne lui laisse que six mois à vivre, Vera Candida retourne à Vatapuna sur les traces de son passé. Puis l'auteure remonte le temps et campe les personnages du roman. Rose Bustamente, la grand-mère vit dans une cabane. C'est une xxx reconvertie en pêcheuse de poissons volants. Elle rencontre le riche et trouble Jeronimo, l'homme aux yeux verts Iguane qui lui demande de vivre avec lui dans sa somptueuse villa après avoir envisagé de raser sa cabane parce qu'elle lui gâche la vue. De cette union naît Violette, une fille simplette et irresponsable, qui se laisse facilement entraîner par les hommes, donne naissance à Véra Candida et finit très jeune d'un coma éthylique. Élevée par sa grand-mère, Vera Candida tombe enceinte à 15 ans et se résout à quitter Vatapuna pour la ville de Lahomeria. Elle y affronte sa grossesse et sa jeune maternité, trouvant refuge dans un foyer, le Palais des Morues, puis dans un immeuble communautaire et travaillant dans une usine de paniers-repas. Petit à petit, elle tombe amoureuse d'Itxaga, journaliste de vingt ans plus vieux qu'elle et réussit à transformer son destin.
L' écriture de ce roman est proche du conte et les dialogues se mêlent subtilement à la prose ; le lecteur voyage au rythme d'une mélodie tourbillonnante et grisante dans un univers imaginaire, magique et réaliste à la fois, ce qui confère au récit de toutes ces violences faites aux femmes, beaucoup de fantaisie et de légèreté. Je suis conquise par la magie de ce roman.

[Invité]

j'avais envie de le lire mais du coup je me tate.... je verrais bien je le laisse en liste d'attente.

[Cassiopée]

J'ai terminé ce roman. J'ai eu du mal à rentrer, non pas dans l'histoire de ces femmes mais dans l'écrit lui-même. Je pense avoir été désarçonnée, au début, par le style d'écriture choisie par Véronique Ovaldé. Une fois "apprivoisée", je me suis laissée "happer" par une nouvelle musique des mots. Au final, j'ai trouvé à cette façon de s'exprimer une certaine forme de poésie.

[Invité]

Mon avis
Ce livre, tout comme ceux que j'ai déjà lu de Véronique Ovaldé a été pour moi une très bonne lecture.
J'apprécie énormément cet auteur qui a une manière bien particulière de nous conter la vie de ses personnages.

C'est donc l'histoire de Vera Candida comme il est dis dans le titre du livre, mais aussi de sa grand-mère Rose et de sa mère Violette.
Toutes les trois auront un destin difficile et tragique, seule Vera Candida fera une belle rencontre, dommage qu'elle n'ait, pas voulu en profiter plus tôt.

Sans dire les choses totalement, l'auteur suggère à peine, lève un voile sur les lieux, le passé terrible de certains, on se doute du pire, on se dit "non" puis nos doutes prennent forme sous la plume de l'auteur.

Un moment fort du livre : lorsque Vera Candida grimpe sur la colline jusqu'à la villa...rien n'est dis là non plus mais l'on devine la terrible réalité qui sera mise à jour beaucoup plus loin dans le livre.

Puis il y a la décision de Vera Candida de partir quand le sort s'acharne, même si je la comprends je suis un peu déçue par la façon dont elle agit, sans un mot ,rien !

La petite Monica Rose va changer sa vie, sa rencontre avec Itxaga aussi mais plus tard, bien trop tard...

Les portraits des personnages sont bien ciselés, l'essentiel est dis. L'atmosphère des lieux nous envoûte, l'écriture est agréable, prenante, le livre aborde de nombreux sujets.

La particularité de ce roman est la ponctuation pour les dialogues.
L'auteur ne va pas à la ligne avec un tiret mais seule une majuscule dans le texte montre qu'il s'agit d'un dialogue.
Le lecteur pourrait trouver cela gênant mais tout au contraire, cette façon de présenter les dialogues paraît tout à fait naturel.

A lire

Ma note 9/10

[Sharon]

Challenge Partage-lecture (PB).

Je viens de terminer ce livre et mon sentiment est très mitigé à ce sujet.

J'ai beaucoup aimé l'atmosphère sur l'île de Vatapuna, puis sur le continent, cette chaleur, cette solidarité, qui pouvait dissiuler des réalités sordides. J'ai presque trouvé dommage que la romancière situe son histoire dans un pays imaginaire. Ce qu'elle suggère (les tortures passées, l'ancien et le nouveau régime, plus proche de la dictature que de la démocratie) rappelle l'histoire bien réelle de certains pays d'Amérique latine.

J'ai été sensible à la poésie des mots, mais j'ai été genée par l'absence de dialogue. Sans doute, la romancière a-t-elle voulu montrer la difficulté de communiquer, même avec des personnes aimantes (et personne ne mettra en doute l'amour de Rose pour sa petite fille).

J'ai été très déçue par le personnage de Véra Candida. Ce qu'elle a vécu dans la maison sur la colline peut se deviner, ne serait-ce que par l'ellipse narrative, symbolisé par le blanc laissé par le changement de partie, bien avant que le texte ne nous le révèle. Sa décision de partir, soulignée par les commentaires du narrateur, renforce en moi ce sentiment de gâchis, soulignée par les commentaires du narrateur. Peut-être a-t-elle voulu, plus qu'échapper à la fatalité

Spoiler:

Une lecture en demi-teinte, qui ne me donne pas envie de lire un autre livre de cette auteur.

[Invité]

Je viens de le finir et j'ai vraiment trouvé ce livre très beau, très touchant!
C'est de loin son meilleur roman (à mon avis!).

[Véronique M.]

J'ai fini par abandonner. Ce livre est bien lent et ne m'a pas convaincue.
Dommage j'avais bien aimé "et mon coeur transparent" du même auteur.

[Invité]

Finalement, ce livre m'a moyennement plu, pourtant le début m'avait semblé prometteur ...

Le personnage de Rose est attachant et son affrontement avec Jeronimo est savoureux, de plus j'ai apprécié le coté dépaysant de ce début de récit. Par contre, à partir du moment où Vera Candida devient le personnage principal, j'ai trouvé que le récit perdait de son rythme et traînait en longueur.

Je suis quand même allée jusqu'au bout parce que ce n'était pas complètement insupportable et qu'il faut que cela le soit pour que je ne termine pas un livre ... mais je n'y ai pas trouvé grand intérêt ...

De plus, contrairement à Cerisia, j'ai été gênée par les majuscules au milieu des phrases car j'ai trouvé que cela nuisait à la fluidité de la lecture et ... je ne m'étais pas rendue compte que c'était pour ponctuer des dialogues ...

[Invité]

Je me tenterai sûrement ce livre, pour découvrir cette auteure surtout que ma bibliothèque le possède

[Invité]

Décidément, j'aime beaucoup l'écriture douce et apaisante de Véronique Ovaldé. Si vous n'en aviez pas parlé ici, je n'aurais même pas relevé la particularité de l'écriture des dialogues tant celle ci m'a paru naturelle. Cela donne à mon avis une grande fluidité à la lecture.
J'aime cette façon simple de parler de destins tragiques, ces portraits de femmes très fortes finalement. Ce livre m'a beaucoup plu!

[fred7469]

un suprbe roman

ce livre est un conte moderne, en ce sens qu'il situe l'histoire dans un pays imaginaire mais on peut aussi bien le restituer dans pas mal de pays d'amérique latine; il me fait penser à un autre livre que j'avais lu il y a des années EVA LUNA de isabel allende, ces personnages qui vivent et se laissent porter par le destin qui les malmènent il faut bien le dire et puis un jour une jeune femme qui le refuse.

c'est beau, fort, intense, magique presque.

original pour une auteur française, en même temps les thèmes sont très lourds mais traités avec une plume qui rend tout léger sans être simpliste.

Pour moi une très belle découverte.

[lili78]

Ce que je sais de Vera Candida est un livre absolument magnifique. L’écriture de Véronique Ovaldé est très belle, douce et fluide. Les descriptions sont tellement explicites qu’elles donnent parfaitement vie à cette île, pourtant imaginaire, de Vatapuna.
Les personnages sont authentiques. Rose et Vera Candida sont des femmes fortes et mélancoliques, et elles ont attiré dès les premières pages ma sympathie.
Ce que je sais de Vera Candida est un conte tragique, un coup de cœur pour moi.

« Dans la vraie vie, on ne comprend pas toujours tout, il n’y a pas de notice, il faut que tu te débrouilles pour faire le tri. »

[Contenu sponsorisé]