[Tuil, Karine] La domination

[Step]

Date de parution 27/08/2008
Editeur Grasset
Collection Litterature Francaise
Nombre de pages 238

Quelques mots sur le livre:
« Longtemps j’ai pensé que le jour où je parviendrais à publier un livre sur mon père, je cesserais définitivement d’écrire. » Ecrire sur son père : tel est le contrat signé par la narratrice avec un grand éditeur. Mais comment aborder ce personnage aux masques toujours différents, aux zones d’ombre opaques ?


Quelques mots sur l'autrice
Karine Tuil, née le 3 mai 1972 à Paris, est une romancière française. Ses livres ont pour thème les contradictions des individus et les hypocrisies de la vie contemporaine, en proposant une analyse sans complaisance de la société. (Wikipédia)
Karine Tuil obtient en novembre 2019 le prix Interallié pour son roman Les choses humaines paru le 22 août 2019.

Mon avis

Une jeune écrivaine, Karine Tuil,  vient de perdre son père, son éditeur qui ne semble pas connaitre celui-ci, lui demande d’écrire un livre sur les liens qu’elle avait avec celui-ci , c’est une histoire de domination mais qui domine qui, on ne comprend pas très bien. Il usera de tous les moyens pour l’obliger à écrire ce qu’elle ne veut pas, jusqu’à la mettre dans son lit.

Son père était un médecin renommé engagé dans l’humanitaire, un caméléon, manipulateur qui avait installé sa jeune maitresse sous son propre toit dans un premier temps

Est-ce un roman autobiographique ou une pure fiction?

Le père est juif mais soutien la cause palestinienne, il s’avère que bien connu du tout Paris on semble ignorer qu’il a une double vie…. Sa vie avec femme et enfants à Paris et une femme juive, ancienne collaboratrice en Israel.

L’éditeur qui est sur le point de prendre sa retraite use de tous les stratagèmes pour obliger Karine  à écrire mais ce qu’elle découvre ne lui plait pas.

L’écriture est loin d’être fluide et on s’ennuie, c’est un roman de 2008 Karine Tuil, que j’apprécie habituellement beaucoup n’a pas atteint  la maturité nécessaire pour écrire un livre d’une telle complexité, elle semble être à la recherche de son dentité juive.

Il ne me laissera pas, hélas, un souvenir impérissable!