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[McDowell, Michael] Blackwater - Tome 2 : La Digue

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Message par elea2020 Mar 5 Avr 2022 - 18:28

La Digue
Blackwater, tme 2
Michael McDowell
Traduction Yoko Lacour (participation de Hélène Charrier)
Monsieur Toussaint Louverture
250 pages
Avril 2022 (original : 1983)
ISBN : 9782381960463

[McDowell, Michael] Blackwater - Tome 2 : La Digue Cvt_bl11

Présentation de couverture :
Tandis que la ville se remet à peine d’une crue dévastatrice, le chantier d’une digue censée la protéger charrie son lot de conséquences : main d’œuvre incontrôlable, courants capricieux, disparitions inquiétantes. Pendant ce temps, dans le clan Caskey, Mary-Love, la matriarche, voit ses machinations se heurter à celles d’Elinor, son étrange belle-fille, mais la lutte ne fait que commencer. Manigances, alliances contre-nature, sacrifices, tout est permis. À Perdido, les mutations seront profondes, et les conséquences, irréversibles.

Mon avis :
J'ai apprécié la lecture de ce second tome, commencée rapidement après la fin du premier : on y retrouve les personnages du tome précédent, mais quelques nouvelles personnalités apparaissent et marquent ce tome de leur empreinte. Depuis la crue de 1919, Perdido a bien changé, et les travaux entrepris pour construire la digue qui doit protéger les habitants et l'industrie de la ville de la fureur des deux rivières battent leur plein, pour donner à la petite ville un nouvel essor économique.

Mary-Love, la chef du clan Caskey, n'a rien perdu de sa poigne de fer, ni de sa ferme volonté de ne pas laisser Oscar ni Sister voler de leurs propres ailes et trouver une autonomie, d'ailleurs toute relative, puisqu'ils ne quitteraient pas Perdido. Elinor garde son caractère calme et volontaire, encourage son mari, tout en s'occupant de sa seconde fille, Frances, tandis que Mary-Love et Sister élèvent toujours Miriam, l'aînée. Cela n'empêche pas Elinor, qui toutefois ne se déclare plus aussi ouvertement contre la digue, de manœuvrer dans l'ombre pour que la rivière garde sa suprématie sur les lieux. Et quand on dit "dans l'ombre", elle n'est pas toujours éloignée des plus profondes ténèbres...

Ce second tome couvre environ cinq années, jusqu'en 1924 : nous y ferons connaissance avec Queenie, la sœur de Genevieve, revenue à Perdido chercher une aide financière, avec ses deux enfants, et bien sûr de Early Haskew, l'ingénieur chargé des travaux de la digue, qui séjourne chez Mary-Love. Nous passerons un Noël mouvementé, un mariage, une fête d'inauguration de la digue, et bien d'autres événements confondants... Les esprits s'échauffent, alors que les ouvriers du chantier font honneur à leur mauvaise réputation - on entendrait presque résonner la chanson des Doors, Moon of Alabama.

L'ambiance est restée mystérieuse : on ne sait toujours pas ce qu'il en est de la vraie nature d'Elinor, on ne sait pas non plus si ses filles ont hérité de certains de ses pouvoirs. La présence tutélaire de la digue rassure autant qu'elle met mal à l'aise et ferme l'horizon de la ville, le tout dans une atmosphère oppressante, sous le signe de l'argile, de la brume et de l'humidité, phénomènes qui ne sont jamais bien éloignés de la famille Caskey.
Spoiler:

Je n'émettrai qu'un léger bémol, parce que j'aime toujours bien le caractère terre-à-terre, familier de la vie des personnages, leurs démêlés psycho-politiques, leurs démarches économiques pour réussir dans la vie, gagner en indépendance : c'est que certains personnages sont présentés comme importants, puis disparaissent, ou encore n'apparaissent jamais vraiment (on parle peu de Miriam par exemple), ou encore on voit certains grandir, pour d'autres il y a tout d'un coup une ellipse (Zaddie notamment). Cela me donne un peu une impression d'éparpillement, mais peut-être l'auteur distribue-t-il les rôles sur la durée, pour reprendre des éléments sur l'ensemble des six tomes. je reste curieuse de connaître la suite, et me procurerai sans doute le troisième début mai, d'autant plus que ce sont de beaux livres pour un prix modique en poche. (4/5)

Citations :
Zaddie et Early s'examinaient avec circonspection, n'ayant ni l'un ni l'autre la moindre idée des raisons de cette rencontre. La jeune domestique se demandait pourquoi on lui présentait soudain ce Blanc, alors que le matin même elle avait été chassée sans ménagement pour avoir voulu jeter un œil dans le berceau de Miriam. Quant à Early, il craignait que Mary-Love ne soit déterminée à lui présenter tous les hommes, femmes et enfants - blancs, noirs ou indiens - dont la vie et les biens seraient protégés par les digues qu'il promettait de construire autour de la ville. (Page 28-29)

Le meilleur moyen qu'avait trouvé Caroline de faire face au handicap mental de son fils était de ne pas y faire face du tout. Elle attribuait son silence, ses absences et ses nombreuses incapacités à tout sauf à un déficit intellectuel. Pourtant, elle avait beau nier ce handicap, ce n'était pas sans raison qu'elle remplissait tous les jours ses poches [de bonbons]. (Page 96)

Mais certaines choses se faisaient attendre, les connaissances et les amis, par exemple. Aucune femme aussi bavarde qu'elle [Queenie] ne pouvait se passer d'un cercle social ; elle était, en outre, de celles qui épuisent leurs amis. Il lui en fallait donc un certain nombre afin de pouvoir les user petit à petit, chacun leur tour? Ainsi, l'abrasion qu'elle provoquait avait le temps de cicatriser et d'être oubliée. (Page 133)

Les deux hommes restèrent encore deux heures à discuter dans la véranda plongée dans la pénombre. Le contrat le plus important de l'histoire de Perdido aurait pu concerner un chargement de petit bois tant leurs voix étaient douces et décontractées. En Alabama, les vraies affaires ne se concluaient pas dans des bureaux, des cours d'usine ou derrière le comptoir d'une boutique. Elles se faisaient sous des porches, assis sur un siège à bascule à la lueur de la lune ; chez le barbier tandis que le commis vous cirait les chaussures ; sur un coin d'herbe derrière l'église méthodiste entre le catéchisme et l'office du matin ; ou dans le quart d'heure qui précédait les parties de domino du mercredi soir chez Oscar. (Page 227)

"J'aimerais tellement t'emmener une semaine ou deux à New York, dit Oscar à son épouse avec un air de dépit.
- Ne t'inquiète pas pour ça ! s'écria Elinor, tout à fait sincère. Tu sais qu'on n'a pas les moyens, et de toute façon la Perdido ne coule pas à New York, pourquoi diable aurais-je envie d'y aller ?"
(Page 237)

La maison avait aussi une odeur bien particulière, un mélange du sable blanchi par le soleil qui ceignait la propriété, de l'argile rouge de la digue, de la Perdido qui coulait de l'autre côté, de l'humidité des murs et des vastes pièces plongées dans la pénombre, des odeurs de la cuisine de Zaddie et de quelque chose qui était apparu lorsque la maison était vide, et n'avait jamais complètement disparu. Même pendant les mois de sécheresse, quand les moissons des fermiers se racornissaient dans les champs et que le moindre éclair qui s'abattait suffisait à embraser plusieurs hectares de forêt en quelques minutes, il y régnait une odeur d'eau de rivière, si bien que le papier peint semblait humide au toucher, que les enveloppes collaient les unes aux autres et que la pâte à tarte levait mal. On aurait dit qu'une brume invisible venue de la Perdido nimbait constamment la maison. (Page 246)
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