[Aldiss, Brian (en collaboration avec Roger Penrose)] Mars blanche

[Moulin-à-Vent]

Titre: Mars blanche
Titre original: White Mars
Auteur: Brian Aldiss
Collaboration: Roger Penrose
Traducteur: Daniel Lemoine
Éditions: Métailié
Genre: Science Fiction (Planet Opera)
Époque: futur proche
321 pages
ISBN 2-86434-380-6


Quatrième de couverture

En 2041, les problèmes économiques incessants interrompent les communications entre la Terre et la petite colonie scientifique établie sur Mars. L'Antarctique avait été le continent de la science, Mars devient une planète réservée à la science : Mars blanche.
Naufragés de l'espace, les pionniers isolés, essaient de repenser le monde et le destin de l'humanité, de réellement créer un monde meilleur.
Une planète sans exploitation, sans armes, sans pollution, peuplée d'hommes libres.
Tandis que le débat sur l'utopie progresse, la question de l'existence d'une forme de vie martienne totalement inconnue prend un tour dramatique.
Des caractères forts se révèlent à la lumière des événements et des débats.
Avec humour, dérision et tendresse, Brian Aldiss amène le lecteur à prendre parti.

Vrai grand roman de SF humaniste, Mars blanche est un exemple exceptionnel de collaboration entre un grand écrivain, Brian Aldiss, et un éminent mathématicien et scientifique, Roger Penrose.

Brian ALDISS est né en 1925 à Norfolk (Angleterre). Grand maître de la SF britannique, il vit aujourd’hui à Oxford. Il est l’auteur de plus de quarante ouvrages, pour la plupart de science-fiction, dont 17 sont traduits en français, en particulier la tétralogie d’Helliconia, Frankenstein délivré, A l’Est de la vie et Mars blanche (ces deux derniers aux éditions Métailié).

Sir Roger PENROSE est un éminent mathématicien et physicien, il a longtemps enseigné à Oxford et est l’auteur de The Emperor’s new mind.

Mon avis

Écrit en 1999, Mars blanche accuse un peu son âge.
Un assez bon livre de science-fiction. Ce qui me plaît particulièrement dans la science-fiction c'est ce moment où on tente de réaliser une utopie humaine en bâtissant une société sans défaut. Projet assez ardu, n'est-ce pas?
Dans ce roman-ci, c'est assez succinct et l'épilogue dérive rapidement dans plusieurs directions. Bâclé pour faire court? C'eut pu être bon, mais l'épilogue est décevant.
Ma cote: 5,5/5.

Citations

" « ... qu'on fait partie intégrante de l'univers. Qu'on est sa conscience ... »" (page 41)

" - ... La civilisation est une course entre le savoir et la catastrophe ... " (page 112)

" « ... n'oublie pas que, même si la femme qui se présente est très belle, il y a quelque part, dans son passé, un type qui en a eu marre de ses caprices et de ses conneries ». (page 264)

[Invité]

Je ne connaissais pas du tout ce livre et je ne savais pas que Roger Penrose avait collaboré à un roman...