[Johnson, Craig] Walt Longmire - Tome 5: Dark Horse
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[Johnson, Craig] Walt Longmire - Tome 5: Dark Horse
Titre : Dark Horse
Auteur : Craig Johnson.
Editeur : Gallmeister
Nombre de pages : 336 pages.
Présentation de l'éditeur :
L'affaire paraissait pourtant simple. Wade Barsad, un homme au passé trouble, a enfermé les chevaux de sa femme, Mary, dans une grange avant d'y mettre le feu. En retour, celle-ci lui a tiré six balles dans la tête durant son sommeil. Telle est du moins la version officielle. Mais le shérif Walt Longmire ne croit pas à la confession de Mary. Persuadé de son innocence, il décide de se rendre sur les lieux du crime. Débarquant incognito à Absalom, la petite ville du comté voisin où il n'a pas juridiction, il se heurte très vite à l'hostilité de la plupart des habitants. Mais Walt n'est pas là pour se faire des amis et il ne tardera pas à découvrir qu'une grande partie de la population avait de bonnes raisons de vouloir la mort de Wade.
Mon avis :
Dire qu’il y a des personnes qui n’aiment pas Craig Johnson (soupirs). Qu’ils ne le connaissent pas, passe encore, mais qu’ils l’aient lu et n’aiment pas m’apportent de grandes difficultés de compréhension. L’histoire pourrait être simple, on pourrait même dire qu’elle commence par la fin : une femme est conduite en prison parce qu’elle a assassiné son mari. Lui-même avait mis le feu à son écurie (celle de sa femme), brûlant vif ses huit chevaux. Elle a avoué, elle avait l’arme du crime, affaire bouclée.
Oui, mais non. Si le shérif du comté où a eu lieu le crime ne peut pas enquêter ouvertement, il sous-entend très gentiment, fait comprendre, met tout en oeuvre pour que son vieil ami Walt, qui n’est pas débordé en ce moment (les prisons sont tellement vides qu’il les loue à d’autres comtés) de se rendre sur place et d’enquêter, sous couvert d’assurance à payer.
L’intérêt de ce récit est multiple. Sa construction, d’abord : le face à face entre Walt et la coupable présumée nous est raconté au cours de retour en arrière, inséré dans le récit principal. D’habitude, cela m’agace. Là, c’est tellement bien fait, bien construit que cela renforce l’intérêt du récit. L’ordre chronologique strict aurait rendu la narration plate, les enjeux auraient moins été mis en avant. Il n’y a pas que Carol qu’il faut sauver dans cette histoire. l’homme ne manque pas d’imagination pour répandre de la souffrance autour de lui.
Le second intérêt est dans l’humanisme de Walt Longmire – si vous êtes fan, je ne vous apprends rien. Protéger est vraiment son but, ne comptez pas sur lui pour appuyer sur la détente si ce n’est pas nécessaire. Je ne dis pas que c’est facile pour lui, d’ailleurs, l’un de ses adversaires, qui avait eu une très malencontreuse idée, gagnera quelques blessures – affligées à mains nues. Protéger ne veut pas dire être une carpette. Henri Standing Bear ne dira pas le contraire non plus.
Dark horse, c’est aussi l’occasion d’un retour dans le passé, un retour au source pour Walt, et d’envisager l’avenir : sa place de shérif est en jeu, et lui n’a pas envie de jouer le jeu de la campagne électorale, des slogans. Protéger. Rendre le monde un peu plus juste. Un travail à plein temps qui n’a que faire des ronds de jambes.
Encore un roman réussi signé Craig Johnson.
Auteur : Craig Johnson.
Editeur : Gallmeister
Nombre de pages : 336 pages.
Présentation de l'éditeur :
L'affaire paraissait pourtant simple. Wade Barsad, un homme au passé trouble, a enfermé les chevaux de sa femme, Mary, dans une grange avant d'y mettre le feu. En retour, celle-ci lui a tiré six balles dans la tête durant son sommeil. Telle est du moins la version officielle. Mais le shérif Walt Longmire ne croit pas à la confession de Mary. Persuadé de son innocence, il décide de se rendre sur les lieux du crime. Débarquant incognito à Absalom, la petite ville du comté voisin où il n'a pas juridiction, il se heurte très vite à l'hostilité de la plupart des habitants. Mais Walt n'est pas là pour se faire des amis et il ne tardera pas à découvrir qu'une grande partie de la population avait de bonnes raisons de vouloir la mort de Wade.
Mon avis :
Dire qu’il y a des personnes qui n’aiment pas Craig Johnson (soupirs). Qu’ils ne le connaissent pas, passe encore, mais qu’ils l’aient lu et n’aiment pas m’apportent de grandes difficultés de compréhension. L’histoire pourrait être simple, on pourrait même dire qu’elle commence par la fin : une femme est conduite en prison parce qu’elle a assassiné son mari. Lui-même avait mis le feu à son écurie (celle de sa femme), brûlant vif ses huit chevaux. Elle a avoué, elle avait l’arme du crime, affaire bouclée.
Oui, mais non. Si le shérif du comté où a eu lieu le crime ne peut pas enquêter ouvertement, il sous-entend très gentiment, fait comprendre, met tout en oeuvre pour que son vieil ami Walt, qui n’est pas débordé en ce moment (les prisons sont tellement vides qu’il les loue à d’autres comtés) de se rendre sur place et d’enquêter, sous couvert d’assurance à payer.
L’intérêt de ce récit est multiple. Sa construction, d’abord : le face à face entre Walt et la coupable présumée nous est raconté au cours de retour en arrière, inséré dans le récit principal. D’habitude, cela m’agace. Là, c’est tellement bien fait, bien construit que cela renforce l’intérêt du récit. L’ordre chronologique strict aurait rendu la narration plate, les enjeux auraient moins été mis en avant. Il n’y a pas que Carol qu’il faut sauver dans cette histoire. l’homme ne manque pas d’imagination pour répandre de la souffrance autour de lui.
Le second intérêt est dans l’humanisme de Walt Longmire – si vous êtes fan, je ne vous apprends rien. Protéger est vraiment son but, ne comptez pas sur lui pour appuyer sur la détente si ce n’est pas nécessaire. Je ne dis pas que c’est facile pour lui, d’ailleurs, l’un de ses adversaires, qui avait eu une très malencontreuse idée, gagnera quelques blessures – affligées à mains nues. Protéger ne veut pas dire être une carpette. Henri Standing Bear ne dira pas le contraire non plus.
Dark horse, c’est aussi l’occasion d’un retour dans le passé, un retour au source pour Walt, et d’envisager l’avenir : sa place de shérif est en jeu, et lui n’a pas envie de jouer le jeu de la campagne électorale, des slogans. Protéger. Rendre le monde un peu plus juste. Un travail à plein temps qui n’a que faire des ronds de jambes.
Encore un roman réussi signé Craig Johnson.
Sharon- Modérateur
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Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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