[Murakami, Haruki] Kafka sur le rivage
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Votre avis sur "Kafka sur le rivage" de Haruki Murakami
Re: [Murakami, Haruki] Kafka sur le rivage
Merci pour cet avis enthousiaste, Mevlânâ.
Je viens de terminer 1Q84 et j'ai mis Kafka sur le rivage dans mon challenge Bis repetita.
Comme toi, j'ai envie de retrouver cet auteur à l'écriture inimitable.
Je viens de terminer 1Q84 et j'ai mis Kafka sur le rivage dans mon challenge Bis repetita.
Comme toi, j'ai envie de retrouver cet auteur à l'écriture inimitable.
Invité- Invité
Re: [Murakami, Haruki] Kafka sur le rivage
"Envoûtant", nous dit l'éditeur en quatrième de couverture. C'est exactement cela. J'ai été envoûtée, embarquée avec Kafka et Nakata. Je me suis laissée emporter entre rêves et réalité, poésie et philosophie, Prince et Beethoven, métaphores et érotisme.
Voilà un bref aperçu. Qui en dit beaucoup. Ce roman est extrêment touffu. (confus ?) Bigre, ça défile. Oshima est extrêmement cultivé et il étale sa science sur toutes les pages. Littérature, poésie, histoire, musique... Ne vous méprenez pas, j'ai beaucoup apprécié ces dialogues entre érudits. J'y ai retrouvé d'anciennes connaissances, des idées déjà lues, des sentiments déjà éprouvés. C'est très émouvant. J'ai également découvert beaucoup de choses nouvelles. Par contre, je n'arrive pas à imaginer 2 personnes ayant ce genre de conversation. Ca ne doit pas être très courant.
Et puis, parfois, c'est bien opaque. L'auteur abuserait-il des métaphores ?
" Tu veux dire te rapprocher réellement d'une vérité métaphorique ou te rapprocher métaphoriquement d'une vérité réelle ?"
Euh.. je ne vois pas bien ce que l'auteur veut dire par-là... et ça me gêne un peu. Peut-être, comme l'a écrit l'une d'entre-vous, faut-il être japonais pour saisir le sens de certaines métaphores.
J'ai également lu "inachevé" dans l'une des critiques précédentes. J'ai le même sentiment. Beaucoup de choses restent trop obscures à mon goût.
Je ne peux pas imaginer seule le sens de tant de choses : qu'y avait-il réellement dans le frigo de M. Tamura ? M. Tamura et Johnny Walken sont-ils une seule et même personne ? Et que vient faire cette "chose" qui fait une courte apparition vers la fin du roman ? Et que sont ces flûtes attrapeuses d'âmes ? Certainement une métaphore, mais, qui a attrapé qui ?
Toutes ces questions en suspens me gênent un peu.
Malgré cela, j'ai totalement adhéré. J'ai trouvé magnifique le voyage initiatique de Kafka, émouvant le périple de Nakata que rien n'arrête, pas même l'ignorance de ce qu'il doit faire. Je vais à nouveau plagier l'un de vous : ce roman doit se déguster comme une toile impressioniste, à regarder de loin. Inutile d'essayer de détailler les millions de points qui le composent. Il suffit de se laisser bercer par sa musique, ennivrer par son parfum.
Et puis, les petits points impressionistes ont leur avantage : je les contemple avant de m'endormir, ils me charment et me bercent. Qui sait, au seuil de mes rêves, tout s'éclaircira peut-être ?
Voilà un bref aperçu. Qui en dit beaucoup. Ce roman est extrêment touffu. (confus ?) Bigre, ça défile. Oshima est extrêmement cultivé et il étale sa science sur toutes les pages. Littérature, poésie, histoire, musique... Ne vous méprenez pas, j'ai beaucoup apprécié ces dialogues entre érudits. J'y ai retrouvé d'anciennes connaissances, des idées déjà lues, des sentiments déjà éprouvés. C'est très émouvant. J'ai également découvert beaucoup de choses nouvelles. Par contre, je n'arrive pas à imaginer 2 personnes ayant ce genre de conversation. Ca ne doit pas être très courant.
Et puis, parfois, c'est bien opaque. L'auteur abuserait-il des métaphores ?
" Tu veux dire te rapprocher réellement d'une vérité métaphorique ou te rapprocher métaphoriquement d'une vérité réelle ?"
Euh.. je ne vois pas bien ce que l'auteur veut dire par-là... et ça me gêne un peu. Peut-être, comme l'a écrit l'une d'entre-vous, faut-il être japonais pour saisir le sens de certaines métaphores.
J'ai également lu "inachevé" dans l'une des critiques précédentes. J'ai le même sentiment. Beaucoup de choses restent trop obscures à mon goût.
Je ne peux pas imaginer seule le sens de tant de choses : qu'y avait-il réellement dans le frigo de M. Tamura ? M. Tamura et Johnny Walken sont-ils une seule et même personne ? Et que vient faire cette "chose" qui fait une courte apparition vers la fin du roman ? Et que sont ces flûtes attrapeuses d'âmes ? Certainement une métaphore, mais, qui a attrapé qui ?
Toutes ces questions en suspens me gênent un peu.
Malgré cela, j'ai totalement adhéré. J'ai trouvé magnifique le voyage initiatique de Kafka, émouvant le périple de Nakata que rien n'arrête, pas même l'ignorance de ce qu'il doit faire. Je vais à nouveau plagier l'un de vous : ce roman doit se déguster comme une toile impressioniste, à regarder de loin. Inutile d'essayer de détailler les millions de points qui le composent. Il suffit de se laisser bercer par sa musique, ennivrer par son parfum.
Et puis, les petits points impressionistes ont leur avantage : je les contemple avant de m'endormir, ils me charment et me bercent. Qui sait, au seuil de mes rêves, tout s'éclaircira peut-être ?
Pistou 117- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 09/06/2010
Re: [Murakami, Haruki] Kafka sur le rivage
Superbe roman, écrit d'une main de maître. Un régal!!!
Invité- Invité
Re: [Murakami, Haruki] Kafka sur le rivage
Lu dans le cadre du challenge Bis repetita 2013
J'ai voté : bon (j'ai failli voter "moyen")
Intriguée par la trilogie 1Q84, j'ai voulu lire une autre œuvre d'Haruki Murakami.
Je vous le dis tout de suite : j'ai été déçue. Je crois que cet auteur et moi ne vivons pas sur la même planète.
J'ai eu du mal à terminer ma lecture, comptant les pages, me demandant pourquoi il y en avait autant (638).
On retrouve dans ce roman initiatique des thèmes qui semblent chers à l'auteur : l'enfant abandonné par sa mère, les réflexions philosophiques et métaphysiques, la musique, la quête d'une sexualité satisfaisante, l'existence possible d'un monde parallèle auquel on peut accéder par des portes spécifiques, l'apparition d'ectoplasmes et de phénomènes inexplicables (une pluie de poissons ou de sangsues), le rôle de certains objets dans l'histoire (en référence au revolver de Tchekov)...
Tout ceci est riche, brillant, mais ne m'a pas convaincue.
Je n'aime pas fermer un livre en ayant des questions sans réponses. Et c'est une fois encore ce qui m'est arrivé avec ce livre.
Que s'est-il passé le 7 novembre 1944 ? Pourquoi Nakata est-il devenu "idiot" ? Quel est le lien réel entre Nakata et Kafka ?
Pourquoi certains personnages meurent-ils sans raison à la fin du récit ?
Quelques points positifs, quand même :
- le rapport à la nature, qui est beaucoup plus développé dans ce livre que dans 1Q84 :
Quand le temps n'est pas couvert, je sors regarder le ciel. La vue des étoiles ne me donne pas le même sentiment d'impuissance qu'avant et je me sens de plus en plus proche d'elles. Chaque étincelle a un éclat différent. J'en ai identifié certaines et les observe briller dans la nuit. De temps en temps, elles jettent des feux plus forts, comme si elles venaient de se rappeler quelque chose d'important. La lune blanche est si claire qu'en concentrant mon regard j'arrive à distinguer tous les détails de ses reliefs. Dans ces moments-là, je ne peux plus penser à rien. Je retiens mon souffle et regarde fixement le spectacle, de tous mes yeux.
Je me lève, vais à la fenêtre et regarde le ciel. Et je pense au temps qui ne reviendra pas. Je pense aux rivières, aux marées. Je pense aux forêts et aux sources. A la pluie et aux éclairs. Aux rochers. Aux ombres. Et tout cela est à l'intérieur de moi.
- l'humour (j'ai beaucoup aimé le personnage d'Hoshino que l'on voit se transformer au fil du récit)
- Écoute, mon petit Hoshino. Tout en ce monde est constamment en mouvement. La Terre, le temps, les idées, l'amour, la vie, la foi, la justice, le mal. Tout est fluide, tout est transitoire. Rien ne reste éternellement au même endroit, sous la même forme. L'univers lui-même est une sorte d'énorme service postal. [...] Cette pierre est là, temporairement, sous sa forme de pierre. Le cours de l'univers ne va pas changer parce que tu l'aides à se déplacer un peu plus vite.
- le titre, très poétique
J'arrive sur le rivage de ma conscience. Les vagues viennent lécher la grève, et refluent en laissant des lettres derrière elles ; puis elles reviennent et les effacent. J'essaie de déchiffrer les mots écrits entre les vagues. Mais ils sont effacés avant que j'aie eu le temps de les lire par les nouvelles vagues qui arrivent, ne laissant derrière elles que d'énigmatiques fragments.
L'univers de Murakami est si particulier qu'il n'y a que deux solutions : on aime ou on n'aime pas. Je pense que je fais partie de la deuxième catégorie...
Mais si vous aimez cet auteur ou si vous souhaitez le découvrir, lisez ce livre, de préférence dans une période où votre esprit est bien disponible (ce qui n'était pas mon cas en ce début juillet).
J'ai voté : bon (j'ai failli voter "moyen")
Intriguée par la trilogie 1Q84, j'ai voulu lire une autre œuvre d'Haruki Murakami.
Je vous le dis tout de suite : j'ai été déçue. Je crois que cet auteur et moi ne vivons pas sur la même planète.
J'ai eu du mal à terminer ma lecture, comptant les pages, me demandant pourquoi il y en avait autant (638).
On retrouve dans ce roman initiatique des thèmes qui semblent chers à l'auteur : l'enfant abandonné par sa mère, les réflexions philosophiques et métaphysiques, la musique, la quête d'une sexualité satisfaisante, l'existence possible d'un monde parallèle auquel on peut accéder par des portes spécifiques, l'apparition d'ectoplasmes et de phénomènes inexplicables (une pluie de poissons ou de sangsues), le rôle de certains objets dans l'histoire (en référence au revolver de Tchekov)...
Tout ceci est riche, brillant, mais ne m'a pas convaincue.
Je n'aime pas fermer un livre en ayant des questions sans réponses. Et c'est une fois encore ce qui m'est arrivé avec ce livre.
Que s'est-il passé le 7 novembre 1944 ? Pourquoi Nakata est-il devenu "idiot" ? Quel est le lien réel entre Nakata et Kafka ?
Pourquoi certains personnages meurent-ils sans raison à la fin du récit ?
Quelques points positifs, quand même :
- le rapport à la nature, qui est beaucoup plus développé dans ce livre que dans 1Q84 :
Quand le temps n'est pas couvert, je sors regarder le ciel. La vue des étoiles ne me donne pas le même sentiment d'impuissance qu'avant et je me sens de plus en plus proche d'elles. Chaque étincelle a un éclat différent. J'en ai identifié certaines et les observe briller dans la nuit. De temps en temps, elles jettent des feux plus forts, comme si elles venaient de se rappeler quelque chose d'important. La lune blanche est si claire qu'en concentrant mon regard j'arrive à distinguer tous les détails de ses reliefs. Dans ces moments-là, je ne peux plus penser à rien. Je retiens mon souffle et regarde fixement le spectacle, de tous mes yeux.
Je me lève, vais à la fenêtre et regarde le ciel. Et je pense au temps qui ne reviendra pas. Je pense aux rivières, aux marées. Je pense aux forêts et aux sources. A la pluie et aux éclairs. Aux rochers. Aux ombres. Et tout cela est à l'intérieur de moi.
- l'humour (j'ai beaucoup aimé le personnage d'Hoshino que l'on voit se transformer au fil du récit)
- Écoute, mon petit Hoshino. Tout en ce monde est constamment en mouvement. La Terre, le temps, les idées, l'amour, la vie, la foi, la justice, le mal. Tout est fluide, tout est transitoire. Rien ne reste éternellement au même endroit, sous la même forme. L'univers lui-même est une sorte d'énorme service postal. [...] Cette pierre est là, temporairement, sous sa forme de pierre. Le cours de l'univers ne va pas changer parce que tu l'aides à se déplacer un peu plus vite.
- le titre, très poétique
J'arrive sur le rivage de ma conscience. Les vagues viennent lécher la grève, et refluent en laissant des lettres derrière elles ; puis elles reviennent et les effacent. J'essaie de déchiffrer les mots écrits entre les vagues. Mais ils sont effacés avant que j'aie eu le temps de les lire par les nouvelles vagues qui arrivent, ne laissant derrière elles que d'énigmatiques fragments.
L'univers de Murakami est si particulier qu'il n'y a que deux solutions : on aime ou on n'aime pas. Je pense que je fais partie de la deuxième catégorie...
Mais si vous aimez cet auteur ou si vous souhaitez le découvrir, lisez ce livre, de préférence dans une période où votre esprit est bien disponible (ce qui n'était pas mon cas en ce début juillet).
Invité- Invité
Re: [Murakami, Haruki] Kafka sur le rivage
J'ai adoré ce roman ! C'est hyper rare qu'il y ait un auteur qui arrive à utiliser l'imagination, et le truc c'est qu'il a réussi à me faire rentrer dans son imagination. Moi qui en ai vraiment beaucoup j'ai lu un bouquin qui a réussi à explorer tous les recoins de mon imagination. C'est impressionnant c'est le premier qui a réussi !
Aussi, je suis tombée amoureuse de Oshima et quand j'ai su qui il était j'ai failli pleurer !
Et, quand je suis arrivée à la fin du livre, j'ai eu envie de le recommencer, je ne voulais pas qu'il s'arrête.
Aussi, je suis tombée amoureuse de Oshima et quand j'ai su qui il était j'ai failli pleurer !
Et, quand je suis arrivée à la fin du livre, j'ai eu envie de le recommencer, je ne voulais pas qu'il s'arrête.
marjoriejub- Apprenti
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Re: [Murakami, Haruki] Kafka sur le rivage
Kafka sur le rivage.... un titre qui interpelle... un auteur qui fascine...
Le contraste entre cet adolescent si attachant de par sa maturité et ce vieil homme analphabète si touchant... Tous les deux nous entraînent dans leurs quête. Grâce à eux on rencontre d'autres personnages tout aussi fabuleux, chacun ayant une personnalité si marquante... De l'irréel au réel, Murakami nous entraîne dans un univers qui lui est propre. Un langage simple d'apparence mais truffé de sous-entendus, de références diverses et variées, de pensées philosophiques et poétiques. Un roman intelligent qui amène à réfléchir sur le sens de la vie, la liberté, la valeur des lettres et bien d'autres...
Fascinée par cet auteur depuis la lecture de 1Q84 puis de La ballade de l'impossible je vais continuer ma quête de Murakami, un auteur fascinant, complexe, qui ne peut pas laisser indifférent qu'on aime ou non. Je vais donc continuer mon chemin avec Underground.
Le contraste entre cet adolescent si attachant de par sa maturité et ce vieil homme analphabète si touchant... Tous les deux nous entraînent dans leurs quête. Grâce à eux on rencontre d'autres personnages tout aussi fabuleux, chacun ayant une personnalité si marquante... De l'irréel au réel, Murakami nous entraîne dans un univers qui lui est propre. Un langage simple d'apparence mais truffé de sous-entendus, de références diverses et variées, de pensées philosophiques et poétiques. Un roman intelligent qui amène à réfléchir sur le sens de la vie, la liberté, la valeur des lettres et bien d'autres...
Fascinée par cet auteur depuis la lecture de 1Q84 puis de La ballade de l'impossible je vais continuer ma quête de Murakami, un auteur fascinant, complexe, qui ne peut pas laisser indifférent qu'on aime ou non. Je vais donc continuer mon chemin avec Underground.
Invité- Invité
Re: [Murakami, Haruki] Kafka sur le rivage
Mon premier Murakami mais sûrement pas le dernier ! J'avais la course au mouton sauvage dans ma PAL et j'ai pourtant opté pour Kafka...., emprunté à la bibliothèque . Et je ne me suis pas trompé ! Complètement emballé par l'histoire, l'écriture, les métaphores...
Shuyun- Nouveau membre
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Re: [Murakami, Haruki] Kafka sur le rivage
Kafka Tamura fugue. Mais à 15 ans, c’est un jeune homme très seul, élevé par un père artiste (sculpteur) qui n’hésite hélas pas à lui parler de « prophétie ». Alors cette petite voix « le corbeau » qu’il entend et me fait parfois penser à un peu de schizophrénie, il va la suivre…et fuguer.
Nakata est un vieil homme, qui semble « vide », il est tellement seul, isolé intellectuellement à la suite d’un accident. Il ne sait plus lire, il vit d’une toute petite allocation. Lui aussi fugue en quelque sorte.
Nous allons alterner notre lecture, suivant à tour de rôle nos deux héros. Vivre avec eux de jolies rencontres, ou parfois des rencontres moins agréables.
Je ne sais pas trop comment classer ce roman. Fantastique ? Sans doute oui.
J’ai pris plus de plaisir à suivre Nakata et à travers lui Hoshino, ce jeune homme qui sortira grandi de cette aventure.
J'ai moins apprécié celle de Kafka.
Les lectures de Joëlle.
Nakata est un vieil homme, qui semble « vide », il est tellement seul, isolé intellectuellement à la suite d’un accident. Il ne sait plus lire, il vit d’une toute petite allocation. Lui aussi fugue en quelque sorte.
Nous allons alterner notre lecture, suivant à tour de rôle nos deux héros. Vivre avec eux de jolies rencontres, ou parfois des rencontres moins agréables.
Je ne sais pas trop comment classer ce roman. Fantastique ? Sans doute oui.
J’ai pris plus de plaisir à suivre Nakata et à travers lui Hoshino, ce jeune homme qui sortira grandi de cette aventure.
J'ai moins apprécié celle de Kafka.
Les lectures de Joëlle.
Dernière édition par joëlle le Lun 25 Sep 2023 - 10:18, édité 1 fois
joëlle- Modérateur
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Nombre de messages : 9492
Localisation : .
Date d'inscription : 30/09/2013
Re: [Murakami, Haruki] Kafka sur le rivage
C'est mon premier Murakami, et j'ai adoré, même si je n'ai pas tout compris, mon esprit étant je penses un peu trop cartésien.
Mais dés les premières pages son écriture m'a envoûté, c'est à la fois simple et complexe, empli de poésie.
J'ai adoré Nakata, je me suis trés vite attaché à ce personnage singulier, qui parle aux chats, Nakata n'est pas trés intelligent mais il a un coeur gros comme ça. Et sa rencontre avec Hoshino, est magnifique alors que tout les sépare, Hoshino est camionneur il traverse le Japon de part en part et lorsqu'il prends en stop Nakata, sa vie ne sera plus jamais la même.
J'ai eu plus de mal avec Kafka Tamura, 15 ans fugueur, il se retrouve par hasard dans une bibliothèque, où il fera la connaissance de Oshima et de la directrice Melle Saeki. Certe il est touchant mais compliqué, avec toutes ses hypothèses et un peu trop porté sur la chose.
Un livre où on navigue entre le réel et l'irréel. Avec beaucoup de métaphores, trés bien placées.
C'est un livre complexe, où pour ma part j'ai en tête des questions qui n'ont pas eu de réponses, tant pis, rien ne sert de trop chercher !!!
Mais dés les premières pages son écriture m'a envoûté, c'est à la fois simple et complexe, empli de poésie.
J'ai adoré Nakata, je me suis trés vite attaché à ce personnage singulier, qui parle aux chats, Nakata n'est pas trés intelligent mais il a un coeur gros comme ça. Et sa rencontre avec Hoshino, est magnifique alors que tout les sépare, Hoshino est camionneur il traverse le Japon de part en part et lorsqu'il prends en stop Nakata, sa vie ne sera plus jamais la même.
J'ai eu plus de mal avec Kafka Tamura, 15 ans fugueur, il se retrouve par hasard dans une bibliothèque, où il fera la connaissance de Oshima et de la directrice Melle Saeki. Certe il est touchant mais compliqué, avec toutes ses hypothèses et un peu trop porté sur la chose.
Un livre où on navigue entre le réel et l'irréel. Avec beaucoup de métaphores, trés bien placées.
C'est un livre complexe, où pour ma part j'ai en tête des questions qui n'ont pas eu de réponses, tant pis, rien ne sert de trop chercher !!!
louloute- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 23204
Age : 55
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Murakami, Haruki] Kafka sur le rivage
Merci Louloute! Je l'ai inséré dans ma liste! XX
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 3205
Age : 72
Localisation : Québec
Emploi/loisirs : Retraité
Genre littéraire préféré : Roman historique
Date d'inscription : 07/01/2012
Re: [Murakami, Haruki] Kafka sur le rivage
louloute a écrit:
J'ai adoré Nakata, je me suis trés vite attaché à ce personnage singulier, qui parle aux chats, Nakata n'est pas trés intelligent mais il a un coeur gros comme ça. Et sa rencontre avec Hoshino, est magnifique alors que tout les sépare, Hoshino est camionneur il traverse le Japon de part en part et lorsqu'il prends en stop Nakata, sa vie ne sera plus jamais la même.
Ouiiiii, moi aussi j'ai adoré Nakata, et le duo avec Hoshino ! Le roman n'est pas facile, il est parfois assez obscur, mais je ne pense pas que ce soit une question de compréhension, plutôt un système de références, de symboles, vraiment étranger entre la culture japonaise et occidentale. Les auteurs japonais me donnent toujours cette impression de ne pas avoir tout à fait compris.
elea2020- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 5531
Age : 55
Localisation : 44
Emploi/loisirs : enseignante en reconversion
Genre littéraire préféré : dystopies et classiques, littérature russe
Date d'inscription : 02/01/2020
Re: [Murakami, Haruki] Kafka sur le rivage
Merci Elea c'est tout a fait ça
Moulin à Vent je suis sur qu'il te plaira
Moulin à Vent je suis sur qu'il te plaira
louloute- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 23204
Age : 55
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
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