[Adam, Olivier] Peine perdue

[Invité]

Flammarion
20/08/2014
Prix: 21,50 €
EAN: 9782081314214
Les touristes ont déserté les lieux, la ville est calme, les plages à l'abandon. Pourtant, en quelques jours, deux événements vont secouer cette station balnéaire de la Côte d'Azur : la sauvage agression d'Antoine, jeune homme instable et gloire locale du football amateur, qu'on a laissé pour mort devant l'hôpital, et une tempête inattendue qui ravage le littoral, provoquant une étrange série de noyades et de disparitions. Familles des victimes, personnel hospitalier, retraités en villégiature, barmaids, saisonniers, petits mafieux, ils sont vingt-deux personnages à se succéder dans une ronde étourdissante. Vingt-deux hommes et femmes aux prises avec leur propre histoire, emportés par les drames qui agitent la côte.


Formidablement bien écrit, dans un français impeccable , un vrai bonheur de lecteur. on y rencontre des personnages attachants, touchants ( à part un ou deux ...)
J'ai été émue, admirative , en colère , attendrie , peinée
Chaque chapitre au nom d'un des personnages  soulève une émotion intense et nous donne envie de découvrir le suivant
petit coup de blues aussi ... à lire quand on a le moral

[Invité]

Les personnages de ce roman vivant dans un décor de rêve, mais n'en profitant guère, mènent leurs existences avec fatalité. Ils sont bouleversants dans leur faiblesse face aux difficultés et au peu d'espoir qui les anime.
Ce roman, très bien écrit et construit, m'a quand même laissé  un sentiment de morosité, voire presque de déprime

[Sara2a]

Olivier Adam est un auteur qui parle forcément à votre vécu. J’en parle comme si j’avais lu tous ces romans ce qui est absolument faux, à vrai dire il s’agit du second et j’avoua avoir succombé une nouvelle fois à sa façon de raconter la vie.
Cette histoire m’a touchée à bien des égards.
Le fait qu’elle se déroule dans une station balnéaire.
Une station balnéaire comme tout le monde en connait pour y avoir passer quelques jours de vacances, mais on s’imagine mal la ville presque fantôme qu’elle devient lorsque les derniers touristes commencent à partir, le soleil d’automne encore présent mais martelé de coups de vents, chocs des vagues.
Quand les touristes désertent complètement l’endroit, se retrouvent alors confrontés les autochtones. Tout le monde se connait, tout le monde se dit plus ou moins bonjour et pourtant dans ces personnages qui vont égrener tour à tour un chapitre se trame un drame, familiale, professionnel à différents niveau d’une échelle de « la gravité » .

Les personnages pourraient être des collègue, des amis, des connaissances, l’auteur sait tellement bien les rendre vrais sous ses mots.

La tempête gronde, se déchaine emportant tout sur son passage et la tension monte chapitre après chapitre on reconstitue l’histoire, le drame.

Comme l’a souligné La grande astrance à lire uniquement quand on a pas le moral à zéro.

Mention très bien pour l’écriture un régal.


[Contenu sponsorisé]