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Message par Invité Mer 5 Mar 2014 - 11:56

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Titre : Les Sept fils de Simenon
Auteur: Ramon Diaz-Eterovic
Traduit de l’espagnol (Chili) par Bertille Hausberg
Edition : Collection Suites, Métailié
Année : 2004
Nombre de pages : 280

Quatrième de couverture :
Heredia le privé, fauché, grand buveur, toujours dans de mauvais draps, a perdu son grand amour, Griseta Il vit en compagnie de son chat Simenon, un philosophe qui ne manque jamais de le ramener à la réalité, si dure soit-elle. Et elle n’est pas de tout repos à Santiago du Chili, alors que les milieux du pouvoir empêchent toute enquête sur les attributions de marchés publics susceptibles de rapporter gros, aux dépens de l’écologie et de la population.

Heredia, suspecté, doit malgré lui faire la lumière sur l’assassinat d’un fonctionnaire exemplaire. Il ne peut compter que sur l’aide de sa voisine, la voyante sur le retour, de son ami, le kiosquier-turfiste au grand cœur, et du gringo écolo grand buveur de bière.

Ce n’est déjà pas si mal.

Mon avis :
Ben vous savez quoi ? Je pense bien ne jamais avoir lu encore de roman noir mettant en scène un privé un peu à la marge de la société et de lui-même, je connais certes des extraits genre Raymond Chandler, mas je ne rappelle pas avoir lu un livre entier. Et je suis bien contente de l’avoir fait avec cet auteur et ce pays du Chili !

Bon, parlons de ce bouquin quand même. Pour l’intrigue, il me faut vous avouer que je n’ai pas retenu les nombreux rebondissements qui parsèment l’enquête d’Heredia, mais ce n’est pas utile ni sympa de tout vous raconter en détail, vous serez d’accord. Cela commence par le retour d’Heredia à Santiago après des semaines de "mise au vert" et une grosse déception amoureuse qui lui collera à la peau jusqu’à la fin de l’histoire. Croyant n’avoir plus d’attache dans la ville, il échoue dans un hôtel miteux dont il est délogé quelques heures plus tard par la police qui l’accuse du meurtre d’un homme dans l’hôtel même. Il ressortira vite de cellule et sera amené à collaborer plus ou moins ouvertement avec le flic Bernales qui compte bien sur lui pour glaner des informations sur la victime, Gordon, un haut fonctionnaire intègre (si, si, c’est possible) de la Cour des Comptes qui était occupé à évaluer un dossier "sensible" : un projet de chantier de gazoduc à construire entre l’Argentine et le Chili, sur des terrains qui doivent normalement être protégés. Mais voilà, dans ce pays de l’après Pinochet, la corruption, les pots-de-vin, les trafics d’influence n’ont fait que changer de couleur politique, pas tout à fait de visages… Et si, dans cette affaire, Heredia ne fait que vérifier ses désillusions, il n’en est pas moins guidé par un sentiment de la justice que rien ni personne, et surtout pas les intimidations, ne pourra enterrer.

L’intérêt de ce roman, c’et bien sûr ce personnage d’Heredia, privé désabusé, qui aime noyer son chagrin dans l’alcool et les soirées où on refait le monde avec ses potes, rien d’original, me direz-vous, oui mais… cela se passe à Santiago du Chili, une ville qui se transforme, où les vieux quartiers sont petit à petit remplacés par un paysage urbain soi-disant moderne mais sans âme, une ville hyper-polluée où l’auteur nous balade avec maestria d’un quartier à l’autre, du plus miteux au plus bourgeois. Si je me suis sentie un peu larguée avec les multiples références à la ville, au Chili et à son histoire, sa culture, si j’ai été frustrée de prendre l’histoire du privé en route, si les personnages secondaires sont brossés un peu rapidement à mon goût (mais ils sont bien tapés quand même), j’ai apprécié la figure d’Heredia, il m’a fait sourire, m’a charmée avec son humour… noir, son désenchantement poétique, son amour de la littérature et ses citations un peu tirées par les cheveux !

Et bien évidemment, je ne peux pas finir ce billet sans une caresse à Simenon, gros chat blanc aux yeux verts, sage et indépendant, tendre et fidèle à son Heredia ! Impossible de vous proposer un extrait sans lui.

"J’étais seul dans ‘obscurité d’une ruelle solitaire et dans mon esprit commençait à naître l’inutile et éternelle promesse : jamais plus. J’ai ouvert les yeux et je me suis vu, le visage appuyé sur le bureau, pendant que le téléphone rageait comme un automobiliste un vendredi après-midi. Je l’ai laissé sonner quinze ou vingt fois et quand il s’est tu, j’ai senti Simenon lécher mon oreille jaune avec enthousiasme.
- On ne le dirait pas mais je suis vivant, dis-je en observant le vert profond de ses yeux.
Simenon a semblé remarquer :
- Ca fait longtemps que je ne t’ai pas vu dans un état pareil.
- Un verre en entraîne un autre et l’autre le suivant. (…)  Des types pareils, rien ne les arrête, semble-t-il. On sait que la vie est partout pareille, que rien ne dure et pourtant, tu le vois bien, certains restent attachés à leur quartier, à la petite nostalgie des pas connus.
- Une sacrée cuite, a commenté Simenon en s’éloignant de quelques pas. Il vaut mieux aller traîner dans le quartier car aujourd’hui, dans cette maison, le petit déjeuner n’est pas près d’arriver.
- Tu vois la vie depuis ton ventre stupide et c’est tout.
Indifférent, Simenon a poursuivi son chemin en trois bonds, je l’ai vu disparaître vers un horizon de toits rouillés."
(p. 123-124)

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