[Harrison, Jim] Grand Maître

[Moulin-à-Vent]

Auteur: Harrison Jim
Titre: Grand Maître
Genre littéraire: faux roman policier
Époque concernée: aujourd'hui
Éditeur: Flammarion
350 pages
ISBN 978-2-0812-6208-9

Quatrième de couverture:

Sur le point de prendre sa retraite au terme d'une longue carrière dans la police du Michigan, l'inspecteur Sunderson enquête sur une secte hédoniste qui a pris ses quartiers à quelques kilomètres de chez lui. Simple hurluberlu inoffensif au premier abord, le gourou se fait appeler Grand Maître. Au fil de leurs recherches, Sunderson et son improbable acolyte de seize ans, Mona, découvrent un personnage bien plus sinistre qu'il n'y paraît. Lui-même poursuivi par ses propres démons, imbibé d'alcool et obsédé par les femmes, Sunderson traque sa proie des bois du Michigan jusqu'à une petite ville d'Arizona qui fourmille de criminels transfrontaliers, avant d'atterrir dans le Nebraska, où les adeptes du Grand Maître espèrent s'établir pour de bon. Un chef-d'oeuvre tragicomique, étincelant d'humour et de désespoir.

Conclusion:

Pour le chef-d'oeuvre, on y va peut-être trop fort, mais j'ai bien aimé.
Les différents paysages des États-Unis sont bien décrits et Sunderson, le personnage principal, s'y marrie bien.
Ce personnage principal est différent de ceux qui nous sont habituellement imposés. Sunderson est un policier de plus de soixante-cinq ans qui doit prendre sa retraite.
Mélancolie et humour font bon ménage, le tout agrémenté d'une bonne dose de sexe.
L'auteur lui-même fait un résumé succint de son roman lorsqu'il écrit, à la page 195: «Un camé de l'amour et un obsédé du cul...».
Ma cote: 7/10.

«La beauté inaccessible recelait une cruauté particulière...»

« ... il n'y avait pas de vérités, seulement des histoires...»

« ... une partie du problème venait de son état de célibataire, dispensé depuis trop longtemps de tempérer ses humeurs, une nécessité impérieuse du mariage afin de préserver la civilité, cette étiquette quotidienne qui fait durer les couples.»

« ... rendre supportable le cilice de ses souvenirs...»

(Jim Harrison, "Grand Maître").

[marie do]

J'aime bien "Genre littéraire: faux roman policier" ...
Mais je le note, merci Moulin à Vent !

[Sara2a]

Faux roman policier ! Ça attire forcément ma curiosité ! Tu dirais que ça se rapproche de quel genre d'auteur ?

[Moulin-à-Vent]

Faux roman policier ! Ça attire forcément ma curiosité ! Tu dirais que ça se rapproche de quel genre d'auteur ?

Difficile pour moi de répondre car je peux te tromper facilement... et involontairement. Je crois que ça se rapproche un tantinet de John Grisham ou Herbert Liebermann, mais sans la finesse de ceux-ci. Je peux cependant rajouter que ça se lit bien et que c'est agréable.

[Véronique M.]

J'abandonne, je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire...
Je suis un peu déçue car il y a longtemps que mes proches me poussent à découvrir cet auteur. Je n'ai peut-être pas commencé par le bon livre. Le fait est que j'ai trouvé ce texte embrouillé, et que je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages. Dommage.

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