[Larkin, Philip] Une fille en hiver

[yaki]

Une fille en hiver / Philip Larkin
Ed. Thierry Marchaise, 272 p., ISBN : 978-2362800061



Quatrième de couverture : Réfugiée en Angleterre, lors de la seconde guerre mondiale, Katherine Lind y survit solitaire,confrontée à la vie étriquée d’une bibliothèque de province. L’exil l’a coupée de tout. Ne subsiste, au milieu d’un hiver impitoyable, que le souvenir d’un mois d’été dans la campagne anglaise lorsque, six ans plus tôt, écolière encore, elle était venue rendre visite à son correspondant, Robin Fennel. Pourtant, il s’est passé peu de choses entre elle et ce garçon, si peu qu’elle ne sait comment l’accueillir, face à l’intimité qu’il quémande à la veille de partir pour le débarquement.
« Odyssée à l’intérieur d’un rêve », où une existence affronte ses propres limites dans l’engrenage des ratages quotidiens, ce deuxième et dernier roman d’un jeune poète est devenu un classique des lettres anglaises.

Mon avis : « Une fille en hiver » est le deuxième et dernier roman de Philip Larkin, l’auteur n’ayant jamais réussi à en écrire un troisième, il s’est ensuite dirigé vers la poésie.
La première et la troisième parties de ce roman se passent à la même époque, pendant la seconde guerre mondiale. Dans la première partie, Katherine Lind est une bibliothécaire de province, elle reçoit la lettre d’un de ses anciens correspondants, Robin, qui lui annonce sa prochaine visite. La deuxième partie décrit son séjour en Angleterre lorsque, enfant, elle a passé quelques jours dans la maison de son correspondant et ses relations avec Robin et sa sœur Jane. La dernière partie concerne ses retrouvailles avec Robin.
« Une fille en hiver » est un roman plutôt bien écrit avec des passages très poétiques mais il y a beaucoup trop de parties descriptives (67 pages pour raconter la visite chez le dentiste d’une collègue de Katherine !), le roman est plutôt froid et les personnages guère attachants, voire traités de façon superficielle. En résumé, je n'ai pas accroché...