[Molière] Les Fourberies de Scapin

[Sharon]

Titre : Les Fourberies de Scapin.
Auteur : Molière.
Editeur : Larousse.
Nombre de pages : 157 (avec un dossier).
ISBN : 9-782035-834195

Quatrième de couverture :

Scapin, le valet italien, est fourbe. Il est menteur, voleur, hypocrite et perfide. Mais, à sa façon, il est aussi fidèle et courageux. Il lutte en permanence contre les injustices de son temps, celle par exemple qui empêche les amoureux de se marier librement. Voilà pourquoi ses jeunes maîtres lui confient leurs amours, voilà pourquoi il s’engage à les aider. Et quand Scapin donne sa parole, l’action se précipite. Toutes les ruses et toutes les inventions burlesques sont permises.

Mon avis :

Les Fourberies de Scapin est sans doute l’une des comédies de Molière que je préfère. Certes, elle n’a pas la profondeur du Misanthrope, mais comme elle est drôle ! La farce y règne en maître, avec son comique de répétitions (qui ne connaît pas la célèbre réplique : «mais que diable allait-il faire dans cette galère ?») et son comique de gestes (les coups de bâtons vont toujours recette).
Dominant l’ensemble de la pièce et des personnages, se tient Scapin. Blasé (il avoue avoir eu des ennuis avec la justice), seul au milieu de couples (deux vieillards, deux jeunes gens, deux jeunes femmes), Scapin va mettre en scène tous ces personnages pour parvenir à ses fins : il prépare Octave à affronter son père, il métamorphose Sylvestre en spadassin. Il se met en scène lui-même et n’hésite pas à jouer plusieurs personnages. Même quand il paraît en très mauvaise posture, il gagne toujours : avouer ses forfaits à Léandre, c’est lui prouver qu’il n’a pas réussi à découvrir les fourberies de son valet, obtenir le pardon sans condition de Géronte, c’est aussi l’occasion d’énumérer tout ce que lui, Scapin, a fait subir à Géronte. Qu’importe le coup de théâtre final, le dénouement n’aurait pu être aussi heureux sans Scapin.
J’aime cette œuvre et je ne me lasse pas de la faire partager.

[Invité]

Qu'elle bonne idée de nous faire partager cette critique. Quel bon souvenir, une lecture dont je ne me suis pas lassée. Il faudrait que je la relise voir l'effet que ça aurait maintenant.

[Invité]

OH que de souvenirs
J'avais joué une des scénes de ce livre au collége.

[Invité]

Je l'avais étudié au collège. Je ne me souviens plus de tout, mais j'en garde vraiment un bon souvenir !

[Invité]

Une de mes premières rencontres avec Molière, j'avais beaucoup apprécié!

[Invité]

je viens de relire cette pièce de théâtre un peu par hasard. En faite ma fille l'a pris à la bibliothèque de son école et l'a lu ce weekend. J'ai donc eu envie de faire de même.

J'ai beaucoup plus apprécié cette lecture aujourd'hui que pendant mes années collèges. Beaucoup de souvenir me sont revenus, et surtout l'image de Michel Galabru dans une version télévisé que j'avais vu avec la célèbre réplique "Mais que faisait-il dans cette galère ?" qu'il répète un bon nombre de fois.

Ma fille a bien aimé également, malgré un vocabulaire un peu compliqué pour son âge (10 ans)

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